Avez-vous le droit de dormir sur une aire d’autoroute ? Voici ce que dit la loi
Est-il illégal de dormir sur une aire d’autoroute ? Avant de s’assoupir, il vaut mieux savoir ce que l’on risque.
Pendant les vacances d’été, de nombreuses familles prennent la route pour profiter de ce moment. Pourtant, la somnolence au volant est fréquente lors des longs trajets, et un conducteur aux paupières lourdes sur l’autoroute représente un danger immédiat.
Ainsi, faire une pause sur une aire à mi-chemin peut sembler être une solution idéale. Cela permettrait de prévenir un éventuel accident et de récupérer avant de reprendre la route. Mais dormir sur une aire d’autoroute, est-ce vraiment légal ? La réponse n’est pas aussi simple qu’un oui ou un non.
Dormir sur une aire d’autoroute : que dit la loi ?
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En France, il est tout à fait autorisé de dormir dans sa voiture sur une aire d’autoroute, que ce soit pour une courte sieste ou pour la nuit. La législation est claire : à condition de rester dans l’habitacle et de ne pas installer de matériel de camping (tables, chaises, matelas extérieurs, etc.), aucun texte n’interdit ce type de pause. L’important est de ne pas confondre stationnement et camping.
Autre règle : la durée de stationnement ne doit pas dépasser 24 heures consécutives. Passé ce délai, les sociétés d’autoroutes peuvent exiger que vous quittiez les lieux, afin d’éviter toute installation prolongée.
En revanche, hors des aires d’autoroute, les règles varient. Certaines communes, surtout dans les zones touristiques, interdisent le stationnement nocturne des véhicules aménagés. Il est donc conseillé de consulter les arrêtés locaux avant de s’arrêter ailleurs pour la nuit.
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Quelles précautions prendre ?
Pour dormir en toute sécurité, il vaut mieux choisir une aire bien éclairée et fréquentée, et se garer près d’autres véhicules. Avant de s’endormir : couper le moteur, verrouiller les portes, garder une aération minimale, et ne rien laisser de valeur en vue.
Ces gestes sont essentiels pour éviter les mauvaises surprises pendant le sommeil. Enfin, même à l’arrêt, l’alcool reste un point sensible. Être en état d’ébriété dans une voiture, moteur coupé ou non, peut entraîner des sanctions. La vigilance reste donc de mise.