Le réchauffement climatique plus rapide que prévu, des experts tirent la sonnette d’alarme
Qu’on soit sceptique ou non, le réchauffement climatique est bel et bien en train de mettre à mal la planète. Alors que le GIEC annonce +2,7°C d’ici 2100, des experts estiment que les températures vont augmenter beaucoup plus vite. Responsable de la fonte des glaces, ce phénomène peut-il réellement être limité ?
Le réchauffement climatique plus rapide que prévue
Allons nous connaître des saisons de plus en plus chaudes ? Depuis quelques années, les débats s’accélèrent autour du réchauffement climatique. Les plus sceptiques diront que la planète va bien et que l’hiver reste froid et pourtant, la planète semble s’essouffler plus vite que prévu.
Et pour la Société allemande de Physique et la Société allemande de Météorologie, le problème est bien plus grave que ne le laisse penser le GIEC. Dans une publication, les experts interpellent les citoyens sur l’augmentation des températures tout au long de l’année. Les coauteurs rappellent que le GIEC, dans son scénario le plus pessimiste, prévoit une augmentation de 3°C d’ici 2050.
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Et dans leur rapport, les experts estiment que « les données récentes concordent davantage » avec ce scénario. « Nous constatons une nette accélération du réchauffement climatique » indiquent les experts. Ces derniers reprennent notamment les données concernant l’industrialisation, responsable directe de ce dérèglement.
Les océans ne sont plus si efficaces
Ce rapport est d’ailleurs arrivé jusqu’en France. Pour Jean-Marc Jancovici, expert de l’énergie et du climat, ce scénario serait « absolument catastrophique » . Ce dernier rappel, dans une publication sur les réseaux sociaux, que le climat est en constante évolution, même avant l’industrialisation. Cependant, l’Homme est le responsable majeur du réchauffement climatique.
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Jusque-là, les experts estimaient qu’on pouvait compter sur la température des océans afin de limiter le réchauffement climatique. Néanmoins, l’utilité des océans semble aujourd’hui plus faible. « Depuis deux ans et demi, nous assistons à une forte hausse » indiquent-ils. Un fait qui explique notamment que les animaux marins tentent d’évoluer dans des environnements différents afin de s’adapter.
« Si cela continue, les océans absorberont moins l’énergie supplémentaire causée par les gaz à effet de serre, et les températures dans l’atmosphère augmenteront plus rapidement » indiquent les coauteurs. Pour eux, il n’y a donc aucun doute : la barre des +3 degrés sera dépassée avant 2100, et peut-être même avant 2050.