60 ans après le vol, un homme restitue un crâne des catacombes avec une lettre d’excuses !
En 1965 environ, un enfant a décidé de voler un crâne dans des catacombes. Pendant près de 60 ans, il gardera précieusement cette trace de l’Histoire avant d’être totalement rongé par les remords. Il décide donc de restituer le crâne humain avec une lettre d’excuse.
Il restitue le crâne qu’il a volé 60 ans après
La jeunesse nous fait parfois faire des bêtises. Et pour un jeune touriste, c’est une erreur qui l’a poursuivie toute sa vie. Dans les années 1960, un jeune Allemand visite la cathédrale Saint-Etienne de Vienne, en Autriche. Avec son style gothique, le bâtiment religieux attire de nombreux touristes. Et on peut également se rendre dans les catacombes.
C’est d’ailleurs ce qu’a fait ce jeune allemand, qui a même décidé d’emporter un souvenir. Ce jour-là, il dérobe un crâne humain. Sans se faire prendre, le voleur repart avec une partie de l’Histoire, et ne respecte pas les sépultures. Pire, il a agi pendant une visite guidée. L’histoire, révélée par la BBC, choque évidemment les internautes.
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Car dans ces catacombes, environ 11 000 personnes ont été enterrées. Le crâne humain appartenait assurément à l’une de ces personnes. De son côté, le jeune homme a été content de son petit souvenir. D’ailleurs, il l’a gardé précieusement pendant près de 60 ans, avant de le restituer.
Il fait une lettre d’excuse !
Les crânes humains présents dans les catacombes de la cathédrale Saint-Etienne ont tous une histoire. D’ailleurs, les personnes ont été enterrées ici au cours du 18ème siècle. L’homme a pris soin du crâne pendant toutes ces années, avant que les remords ne soient trop difficiles à supporter.
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Mais au lieu de continuer à cacher son crime, l’homme devenu vieillard a décidé de l’assumer. Dans une lettre d’excuse, il restitue le crâne à la cathédrale. Une façon de faire la paix avec lui-même, selon la lettre qu’il a envoyé. Prenant conscience que sa vie allait prendre fin, l’homme a été pris de profonds remords.
Franz Zehetner, l’archiviste de la cathédrale, a été stupéfait de retrouver un crâne dans le colis, accompagné de cette lettre d’excuse. « Il était touchant de voir que quelqu’un souhaitait réparer un acte d’exubérance juvénile » indique-t-il, ajoutant que le crâne a été « soigneusement conservé » . Bien que pardonné, l’acte est illégal.
