Cambriolage au Louvre : Un ancien voleur décortique le casse et dit qu’il s’agit d’un « travail d’amateur »
Un voleur au Louvre, c’est presque trop cliché pour être vrai. Et pourtant, des bijoux impériaux ont bel et bien disparu. L’affaire fait grand bruit, surtout chez les experts du vol… oui, ça existe. Larry Lawton, ancien voleur repenti, a étudié le déroulement du casse. Résultat : beaucoup de fautes, peu de style, et un soupçon de maladresse !
L’opération des voleurs au Louvre !
Le Louvre, joyau culturel mondial, vient d’être la cible d’un vol spectaculaire le dimanche 19 octobre. Un groupe de voleurs a pénétré dans le musée grâce à une échelle motorisée, en pleine nuit. Ils ont utilisé des outils de découpe pour briser les fenêtres et accéder à l’intérieur du bâtiment.
Leur cible était claire : la Galerie d’Apollon, célèbre pour ses bijoux impériaux et ses trésors. Ils ont dérobé plusieurs pièces précieuses, dont un collier et une broche appartenant à Napoléon. Selon la police, il manque neuf objets, tous issus de la collection de l’Empereur et de l’Impératrice.
Ce vol audacieux a été exécuté en quelques minutes. Mais sa précision laisse les enquêteurs perplexes ! Le choix des objets volés montrerait une connaissance fine des lieux et de leur valeur historique.
Leur intrusion n’a causé aucun blessé. Toutefois, cela a semé la stupeur chez les autorités et les visiteurs. Après leur méfait, les voleurs se sont enfuis rapidement à bord de scooters, sans laisser de trace. Et bien évidemment, l’enquête est désormais en cours pour retrouver les voleurs et les objets disparus !
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L’analyse d’un ancien cambrioleur professionnel !
Larry Lawton n’est pas un inconnu dans le monde du vol de bijoux. Condamné à 12 ans de prison, il affirme avoir volé pour plus de 15 millions de dollars. Aujourd’hui, il collabore avec les forces de l’ordre pour prévenir les crimes. Face au vol du Louvre, il n’a pas hésité à qualifier l’opération d’« amateur ».
Selon lui, plusieurs erreurs montrent un manque de préparation évident. « Comment savaient-ils que le verre pouvait être découpé ? », s’interroge-t-il. Il doute que les voleurs aient anticipé les dispositifs de sécurité sur les bijoux. « Il faut un plan solide, un receleur prêt à écouler les pièces avant même le vol », explique-t-il.
L’ancien voleur révèle aussi la possibilité d’un complice interne au musée. « Quelqu’un connaît quelqu’un au Louvre », avance-t-il avec assurance. Les voleurs semblaient en effet avoir trop d’informations sur les lieux et les objets ciblés. Leur accès rapide à la Galerie d’Apollon ne soulève que des soupçons !
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Par ailleurs, l’homme propose une stratégie qu’il aurait lui-même utilisée. « Je donnerais deux pièces à chaque gars, une à garder, une à revendre », dit-il. Il garderait une pièce comme monnaie d’échange en cas d’arrestation. Cette méthode permet de limiter les risques et de mieux gérer le butin. Pour lui, le vol du Louvre manque clairement de cette logique professionnelle.
Le défi des voleurs et des enquêteurs
L’enquête progresse, mais le temps joue contre les autorités. Les policiers disposent de peu d’indices et doivent agir vite pour retrouver les bijoux. Selon le détective Arthur Brand, ils ont sept jours s’ils veulent les retrouver intacts. « C’est une course contre la montre », a-t-il déclaré à Sky News. Passé ce délai, les chances de récupérer les objets sont presque nulles !
Les bijoux volés sont célèbres et difficiles à revendre tels quels. Ils appartiennent à l’histoire et les experts peuvent facilement les identifier. Les voleurs n’ont qu’une solution : les transformer pour effacer leur origine. Cela implique de faire fondre les métaux et de retailler les pierres précieuses !
Tobias Kormind, expert en joaillerie, partage ce constat pessimiste. « Ces bijoux ne seront probablement jamais revus », a-t-il confié à ABC News. Les voleurs professionnels savent d’ailleurs très bien comment effacer toute trace de provenance. Ils cassent les pièces, recoupent les diamants et les revendent discrètement.
Face à cette réalité, les autorités redoublent d’efforts. Ils analysent les caméras, interrogent le personnel et suivent les pistes. Mais chaque heure qui passe rapproche les voleurs de leur objectif : disparaître avec le butin.
