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Deux brigadiers mis en examen pour avoir fourni des informations à un trafiquant de drogue !

Publié par Lucie B le 30 Déc 2020 à 15:00
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En juin 2018, deux brigadiers ont fourni des informations à un trafiquant de drogue afin qu’il retrouve un autre trafiquant qu’il suspecte de l’avoir volé.

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Un trafiquant qui peut compter sur l’aide de deux brigadiers

Dans une cité de Marseille, en juin 2018, un homme, petit trafiquant, a été enlevé, séquestré et frappé par un autre trafiquant, dans une cave. L’agresseur accuse la victime de lui avoir volé des dizaines de kilos de cannabis. Après avoir été menacé, la victime arrive à sortir du guet-apens, et se rend dans un commissariat.

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Une enquête est ouverte et on découvre l’impensable : le trafiquant agresseur a reçu l’aide d’un brigadier de police de Saint-Denis et d’une fonctionnaire de police de Marseille. Ils lui ont fourni des informations confidentielles. En octobre 2020, les deux brigadiers ont été mis en examen pour « détournement de finalité de données personnelles » et « association de malfaiteurs en vue de violences volontaires, d’enlèvement et de séquestration en bande organisée ».

D’autres méfaits commis par ces fonctionnaires de police

Le trafiquant de drogue était un informateur de la police, il apparaît dans les fichiers de l’Office anti-stupéfiants. Un capitaine de police a accepté de géolocaliser les personnes suspectées du vol de drogue par le trafiquant, dans le cadre d’une fausse commission rogatoire. Ce capitaine a été placé sous le statut de témoin assisté. Le brigadier de Saint-Denis a présenté le trafiquant, avec qui il a sympathisé, à sa collègue de Marseille. Celle-ci accepte alors de faire un mariage blanc avec le trafiquant, contre la somme de 20 000 euros.

Les deux brigadiers de police vont fournir des informations provenant des fichiers de Traitement des antécédents judiciaires et du Système d’immatriculation des véhicules. L’enquête démontre par la suite que la fonctionnaire s’adonne à un trafic de cocaïne et que le brigadier a fait une escroquerie à l’assurance. Tous les deux ont été placés sous contrôle judiciaire et ont l’interdiction d’exercer leur métier.

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Source : Actu17

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