« Il n’avait pas le comportement de quelqu’un qui a perdu sa femme » : les confidences glaçantes de l’ex de Cédric Jubillar
Ce jeudi 9 octobre 2025, au tribunal d’Albi, Séverine L., l’une des ex-compagnes de Cédric Jubillar, est revenue sur leur brève relation née après la disparition de Delphine.
À la barre, elle a confié avoir douté à plusieurs reprises de l’innocence de l’accusé, et a évoqué son attitude désinvolte et des propos troublants tenus sur le ton de la plaisanterie.
L’ex de Cédric Jubillar se confie
Le 9 octobre 2025, au douzième jour du procès de Cédric Jubillar devant la cour d’assises du Tarn, la parole a été donnée à Séverine L., son ex-compagne rencontrée peu après la disparition de Delphine.
Cheveux décolorés attachés en queue-de-cheval, elle s’est avancée d’un pas hésitant avant de raconter leur rencontre, lors d’une battue organisée pour retrouver la jeune infirmière.
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« J’étais curieuse, je me suis dit pourquoi pas me mettre en relation avec lui pour essayer d’en savoir un peu plus », explique-t-elle. Leur histoire, commencée en avril 2021, s’est vite intensifiée, jusqu’à la mise en examen de l’accusé en juin.
Mais dès les premières semaines, Séverine a remarqué des détails dérangeants : « Il n’avait pas le comportement de quelqu’un qui avait perdu sa femme ».
Elle décrit un homme « normal« , parfois manipulateur, souvent désinvolte, plus préoccupé par ses finances que par la disparition de Delphine. « Il pense plus à l’argent qu’à sa femme », a-t-elle affirmé, selon les propos rapportés par 20 Minutes.
Des certitudes qui ont volé en éclats
Même après son incarcération, la quadragénaire a continué à lui écrire. Mais peu à peu, ses certitudes se sont effritées. « Je me disais c’est pas lui, mais ça m’est arrivé de penser que c’était lui », confie-t-elle, avant de livrer une phrase glaçante.
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Selon elle, Cédric Jubillar lui aurait un jour lancé, en riant : « Ça fait dix fois que je te dis que je l’ai enterrée à la ferme qui a brûlé ».
Un détail qui fait écho à d’autres témoignages, notamment celui de Marco, un ancien co-détenu de l’accusé.
Séverine admet aussi avoir rencontré cet homme à sa sortie de prison pour échanger des informations, allant jusqu’à lui fournir des photos de l’amant de Delphine.
Rapidement soupçonnée de recel de cadavre, elle avait été placée en garde à vue avant d’être relâchée. Aujourd’hui, elle dit ne plus croire à la culpabilité de son ex, tout en concédant avoir eu « des doutes » : « Il ne cherchait pas trop sa femme non plus », a-t-elle reconnu à la barre, sous le regard impassible de Cédric Jubillar.