« Je vais l’enterrer » : cette phrase prononcée par Cédric Jubillar qui en dit long
Le procès de Cédric Jubillar bat son plein. Le verdict doit être attendu le 17 octobre prochain et en attendant, le père de famille et les personnes proches du dossier sont toujours entendues.
C’est le cas de Nadine, sa mère. Face à la barre, elle a dévoilé la conversation glaçante qu’elle a surprise entre Louis et l’artisan-plaquiste.
La mère de Cédric Jubillar doute de son innocence
Le procès de Cédric Jubillar s’est ouvert le 22 septembre 2025 devant la cour d’assises du Tarn, à Albi, un moment très attendu dans cette affaire qui continue de passionner les Français. Et chaque audience vient ajouter un nouveau détail à un dossier déjà bien épais.
Dans le box, Cédric Jubillar, 38 ans, apparaît froid, le crâne rasé et le regard parfois vide, parfois perçant. Il écoute les témoignages sans dire un mot, tandis que les proches de Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, tentent de comprendre ce qui s’est vraiment passé à Cagnac-les-Mines.
Cinq ans après les faits, l’absence de corps complique toujours la tâche des enquêteurs, mais les témoins se succèdent : amis, voisins, amant, et surtout famille, chacun livre sa version.
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Ce mercredi 8 octobre, c’est Nadine Jubillar, la mère de l’accusé, qui a pris la parole. Rongée par la culpabilité, elle a confié regretter de “ne pas avoir pris plus au sérieux” les propos menaçants tenus par son fils peu avant la disparition de Delphine.
“Si j’avais pris plus au sérieux cette phrase, on n’en serait pas là”, a-t-elle lâché, les larmes aux yeux, selon Le Parisien.
Face à la présidente, elle a reconnu avoir eu “un doute” dès le début, tout en expliquant que son fils vivait très mal la séparation. La perte de leur maison symbolisait, selon elle, “la perte d’un statut social, familial, son statut d’homme”.
Une phrase glaçante qui relance le procès
Mais c’est surtout une phrase glaçante, prononcée par Cédric Jubillar peu avant le drame, qui a marqué cette journée d’audience.
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Devant la cour, Nadine a raconté qu’un jour, alors qu’il mettait sa fille Elyah dans la voiture, son fils lui aurait dit : “J’en ai marre, elle m’énerve. Je vais la tuer, je vais l’enterrer et personne ne va la retrouver.”
À l’époque, elle n’y avait pas prêté attention, pensant que c’était “sur le ton de la colère”. Mais aujourd’hui, elle le regrette amèrement : “Je n’ai pas compris la portée de ces mots au départ.”
Des propos qui prennent un tout autre sens maintenant que Delphine n’a jamais été retrouvée. Pour la défense, il ne s’agirait que de paroles en l’air, une simple explosion de colère.
Pourtant, cette phrase, confirmée devant les enquêteurs puis devant la cour, résonne comme un terrible écho à la disparition de la jeune infirmière.
Nadine, désormais partie civile “en tant que mamie de Louis et Elyah”, dit ne vouloir qu’une chose : “le bien-être de ces petits et la vérité.”
Un moment de vérité qui, cinq ans après, reste toujours aussi insoutenable pour une famille déchirée entre le doute, la douleur et l’irréparable.