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« Des sacs plastiques dans les pieds » : Les confidences glaçantes d’un ancien codétenu de Cédric Jubillar

Publié par Elodie GD le 09 Oct 2025 à 9:02

Conduit au tribunal d’Albi pour la troisième semaine consécutive, Cédric Jubillar voit se multiplier les témoignages à son encontre.

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Cédric Jubillar : un meurtrier et un vantard ?

Le mari coupable ? La famille et les amis de Delphine Aussaguel — épouse Jubillar – en ont l’intime conviction. Principal suspect dans l’affaire de la disparition et du meurtre supposé de son épouse, Cédric Jubillar nie les faits depuis cinq ans. S’il n’existe aucune preuve de son prétendu méfait, la plupart des témoins sont catégoriques : il est coupable. D’autant que l’homme aurait pris l’habitude de se vanter du crime auprès de certains proches, comme son ancien codétenu ou encore ses ex-compagnes.

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Cédric Jubillar coupable ?
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Tous confirment des descriptions précises du meurtre ou des techniques employées pour se débarrasser du corps. Leurs dépositions n’ont en aucun cas altéré la ligne de défense du détenu qui nie fermement toute implication dans la mystérieuse disparition de sa femme.

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Or, tout fait de lui le suspect idéal. En instance de divorce, il aurait pris connaissance de la liaison entre son épouse et l’amant de Montauban via des échanges de messages. La suite n’est connue que du couple en crise, dont la femme s’est mystérieusement volatilisée.

« On m’a prêté une voiture pour que je puisse m’en débarrasser »

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Contacté par la presse, l’ancien codétenu de Cédric Jubillar revient sur le déroulé des faits, qui lui auraient été exposés par son ancien camarade. « Il parle d’un couteau, mais il ne m’a pas dit je l’ai planté, il m’a pas dit je l’ai étouffée. Il m’a dit : ‘On m’a prêté une voiture pour que je puisse m’en débarrasser« , commence-t-il. Quand on le questionne sur l’identité du prêteur, il évoque un ami d’enfance qui serait « comme un frère » pour Cédric Jubillar.

« Il m’a dit qu’il avait mis des sacs plastiques dans les pieds parce qu’il n’est pas assez stupide pour laisser des traces, et il criait qu’il n’y avait pas de preuves. Il tapait au mur : ‘Regarde, je passe à la télé. Mes autographes vont valoir de l’argent plus tard’. Il se prenait pour une star« , poursuit l’ancien codétenu.

Un jour de pluie, Cédric Jubillar le questionne : « S’il pleut, les animaux mangent les corps ? Ça peut remonter ? ». Toujours d’après les dires du codétenu, le prévenu n’aurait pas enterré le corps très profond et craignait qu’il soit découvert. Il aurait par ailleurs affirmé que Séverine (sa compagne de l’époque, ndlr) savait où était enterré le corps, car il l’y aurait emmenée. Autant de confidences déterminantes pour le déroulé du procès.

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