Le corps d’un agriculteur disparu retrouvé dans le ventre d’un python de 8 mètres de long
Après un peu plus de 24 heures de disparition, l’homme a été retrouvé dans l’estomac d’un python de huit mètres de long.
Un agriculteur de 63 ans, porté disparu depuis la veille, a été retrouvé mort… à l’intérieur d’un python géant. La scène s’est déroulée dans le district de South Buton, sur l’île de Sulawesi, en Indonésie. Alertés par la présence d’un serpent au comportement inhabituel, les habitants ont fini par faire une découverte aussi tragique que terrifiante.
L’homme disparu avait quitté son domicile le matin du vendredi 4 juillet pour se rendre à sa plantation. Ne le voyant pas revenir, ses proches ont commencé à s’inquiéter. Sa moto, retrouvée au bord de la route, a orienté les recherches. Ce n’est que le lendemain, samedi après-midi, que les villageois ont découvert le python à proximité.
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Un python au ventre suspect
Le serpent mesurait huit mètres de long et semblait en difficulté, avec un ventre anormalement gonflé. Intrigués, les habitants ont décidé de l’abattre. En ouvrant l’estomac de l’animal, l’horreur s’est révélée : le corps sans vie de l’agriculteur disparu s’y trouvait, intact.
Laode Risawal, responsable local de la gestion des catastrophes, a confirmé cette scène glaçante le samedi. Il a souligné qu’il s’agissait du premier cas de ce type dans la région. Pourtant, les serpents sont de plus en plus fréquents dans le village, notamment pendant la saison des pluies, attirés par les animaux d’élevage.
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L’émotion a été vive au sein de la communauté. Après la découverte, le corps de la victime a été ramené chez lui par les secours et les habitants.
Une tragédie qui soulève des questions
Ce drame ravive une inquiétude croissante : la cohabitation entre humains et animaux sauvages devient de plus en plus fragile. Dans cette région rurale, les interactions avec la faune peuvent désormais être mortelles. Par ailleurs, ce n’est pas le premier cas d’une personne avalée par un python dans le pays.
Ainsi, les autorités locales appellent à la vigilance. Faut-il craindre une recrudescence de ces incidents ? Les changements climatiques et la modification des habitats naturels pourraient bien multiplier les confrontations.
