Cadavres dans la Seine : Tueur en série, fausse identité, crimes homophobes… Ce que l’on sait du suspect
Malgré leurs certitudes, les enquêteurs ne sont pas parvenus à obtenir des aveux à Monji H. à l’issue de ses 96 heures de garde à vue.
Corps retrouvés dans la Seine : l’œuvre d’un tueur en série ?
L’auteur présumé des quadruples meurtres garde le silence. Tout commence aux alentours de la mi-août, quand quatre corps sont retrouvés dans la Seine, au niveau de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Si l’un d’eux s’y trouve depuis peu, les autres sont dans un état de décomposition avancée, rendant difficile l’identification des victimes ainsi que les causes de leur mort. Une chose est sûre : au moins deux des quatre victimes présentent des traces de coups, laissant supposer l’intervention d’un tiers.
Si, dans un premier temps, les forces de l’ordre se gardent bien de lier les quatre affaires, les nombreuses allusions des médias mettent la puce à l’oreille. L’Île-de-France serait-elle hantée par un tueur en série ? L’angoisse monte.
À lire aussi
Quelques jours après la macabre découverte, l’identité d’une des quatre victimes est dévoilée. Il s’agit d’un homme de 48 ans, résidant à Créteil et dont le compagnon a signalé la disparition quelques jours auparavant. Les trois autres victimes sont alors en cours d’identification, mais seraient, d’après les premiers éléments, des hommes de type maghrébin âgés d’une vingtaine d’années.
L’homme animé par l’homosexualité des victimes ?
Entre-temps, un suspect est identifié. Soupçonné des quatre meurtres et placé garde à vue pour « meurtres en concours au préjudice des quatre victimes », il serait né en 2000, à Oran (Algérie). Toutefois, les enquêteurs découvrent que le supposé Ahmed Ben Ali serait en réalité né en Tunisie et porterait le nom de Monji H. Une identité qu’il a soigneusement tenté de cacher à ses victimes et à la police.
À lire aussi
Les 96 heures de garde à vue et les nombreux interrogatoires ne permettront malheureusement pas d’en apprendre plus sur les meurtres en série. Monji H. serait en effet resté de marbre face aux enquêteurs. Le second suspect arrêté dans le cadre de l’affaire a été relâché et aucune charge n’a été retenue contre lui.
Placé en détention provisoire, l’auteur présumé des meurtres sordides semblait agir en raison de l’orientation sexuelle réelle ou supposée de ses victimes : l’homosexualité. Une piste que seules les recherches et potentiels témoignages parviendront à éclaircir. Depuis, les victimes ont été identifiées comme étant « un Français de 48 ans, domicilié à Créteil, un Algérien de 21 ans résidant à Choisy-le-Roi, et deux hommes SDF : un autre Algérien âgé de 21 ans et un Tunisien de 26 ans », détaille Le Parisien.
Corps retrouvés dans la Seine : le suspect mis en examen pour les quatre meurtres
➡️ https://t.co/bbU9ivWlHg pic.twitter.com/dF0moXjbFF— TF1Info (@TF1Info) August 24, 2025