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Émile : la zone dans laquelle ont été retrouvés les ossements, fouillée par son grand-père

Publié par Elodie Gros-Désir le 03 Avr 2024 à 21:27

Alors que des restes du petit Émile ont été retrouvés par une randonneuse, les suspicions persistent autour de la famille du garçonnet. Or, un bénévole ayant participé aux battues affirme que le grand-père avait fouillé la zone dans laquelle ont été retrouvés les ossements.

Émile, victime d’un accident ou tué ?

Qu’est-il arrivé à Émile ? C’est désormais la question sur laquelle se focalisent les enquêteurs, maintenant que le décès du garçonnet est confirmé. Ce 30 mars, une randonneuse a retrouvé des ossements alors qu’elle se trouvait dans les environs du Haut-Vernet. Très vite, ils ont été identifiés comme étant ceux d’Émile, deux ans et demi.

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Si elle n’a pas manqué de peiner, famille, habitants du Haut-Vernet et enquêteurs, la trouvaille a relancé l’affaire. Dorénavant, les gendarmes n’ont qu’une chose en tête : savoir si le décès du petit garçon est accidentel ou s’il est dû à l’intervention d’un tiers.

Et alors que les questions se font de plus en plus nombreuses, les soupçons se renforcent autour de la famille. Notamment le grand-père dont le passé a ressurgi dans les colonnes du Canard enchaîné. En effet, il a été désigné comme étant l’auteur de châtiments corporels par les élèves d’une pension dans laquelle il était éducateur dans les années 1990.

Décès d'Émile : son grand-père avait fouillé la zone

Un habitant du Vernet témoigne

Mais alors que les regards sont tournés vers lui, un habitant du Vernet et bénévole ayant participé aux battues témoigne. Il confie qu’il était avec le grand-père d’Émile durant celles-ci et dresse le portrait d’un homme déterminé à retrouver le garçonnet. Un homme qui n’avait pas peur de fouiller les buissons, quitte à se blesser.

« J’étais en compagnie du grand-père d’Émile sans savoir que c’était lui », raconte celui que Le Parisien a rebaptisé Jean. « On a passé plusieurs heures ensemble, en ne se disant quasiment rien. Il était stoïque. On voyait qu’il en voulait, il n’avait pas peur d’attaquer les buissons« , poursuit-il.

Et Jean est formel : la zone dans laquelle ont été retrouvés les ossements avait déjà été fouillée. Sans succès. C’est pourquoi il ne comprend pas ce brusque retournement de situation. « Il n’y aucune difficulté à venir jusque-là. Si on est passé à côté, c’est qu’on est nuls, mais vraiment nuls ! ».