Une femme vit avec le cadavre de sa mère momifié pour continuer à toucher sa retraite
C’est une affaire qui fait froid dans le dos. Une femme en Italie, vivait avec le cadavre de sa mère depuis plus d’un an pour continuer à toucher sa pension de retraite. Elle a été admise en hôpital psychiatrique.
Elle vit avec le cadavre de sa mère
La scène découverte ce mercredi 10 septembre 2025 à Bergame a glacé les enquêteurs. Alertés par le fils d’une femme âgée de 102 ans, inquiet de ne plus avoir de nouvelles ni de sa mère ni de sa sœur, les policiers et pompiers ont forcé la porte d’un appartement de la Via De Gasperi.
Depuis des mois, les voisins signalaient une odeur pestilentielle sans vraiment comprendre d’où elle venait.
À l’intérieur, ils ont trouvé un logement insalubre, rempli de détritus, et surtout un lit où gisait le corps momifié de Francesca Pettinato, « recouvert de quelques couvertures ».
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Selon sa fille de 60 ans, la vieille dame serait morte de causes naturelles le 17 septembre 2024. Mais au lieu de déclarer le décès, elle aurait continué à vivre avec le corps, tout en encaissant la pension de retraite de sa mère et en sollicitant des congés pour prétendument s’occuper d’elle.
Restée silencieuse face aux forces de l’ordre, elle aurait fini par donner des réponses confuses, avant d’être conduite à l’hôpital psychiatrique Papa Giovanni XXIII pour y être prise en charge.
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Une enquête a été ouverte
Les autorités locales n’ont pas tardé à lancer une enquête et ont placé l’appartement sous scellés. Une autopsie a été ordonnée afin de confirmer les causes du décès de Francesca Pettinato, née en juillet 1923 et qui aurait dû fêter ses 102 ans.
Le procureur de permanence devra désormais décider des suites judiciaires, car la situation mêle fraude aux allocations, dissimulation et probable incapacité psychologique de la fille.
Dans le quartier de Conca Fiorita, les habitants sont encore sous le choc, certains avouent qu’ils pensaient à « un simple problème d’hygiène » sans imaginer la réalité derrière les murs.
Le fils, résidant à Gênes et empêché de se déplacer régulièrement en raison de sa propre situation familiale, a finalement permis, grâce à son appel, de révéler cette histoire macabre.