« Une décapitation interne » : Une jeune femme a failli perdre la vie à cause d’une maladie silencieuse qui touche des millions de personnes
Katlyn Brooks vivait avec une maladie génétique qui a rongé son corps petit à petit. La jeune femme a vu son corps s’affaiblir petit à petit, la laissant incapable de faire un geste. Pire, même les experts ne savaient pas ce qui se passait dans son métabolisme. Heureusement, elle a pu éviter une mort certaine !
Cette jeune femme a vécu un enfer !
Le calvaire de Katlyn ne date pas d’hier. Au cours de son enfance, elle n’a jamais pu se passer de l’avis de son médecin. En cause, toutes sortes de symptômes qui rendaient sa vie horrible. Cela inclut des vertiges, une fatigue qui ne la quitte jamais et des vomissements. Mais tout le monde pensait que cela se passait uniquement dans sa tête !
Face à tous ces signes, les médecins de la jeune femme disent qu’elle souffre « d’anxiété et de crises de panique ». Pourtant, Katlyn déclare : « Mes symptômes physiques étaient encore bien réels et invalidants. Ma douleur était minimisée. J’ai commencé à douter de ma propre santé mentale. J’étais prise pour une plaisanterie ».
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Malgré la douleur et le stress, la jeune femme a vécu comme tout le monde. Aujourd’hui, elle est une mère de famille heureuse, même dans la maladie. Récemment, Katlyn a enfin pu connaître la véritable source de son mal. Il s’agit du syndrome d’Ehlers-Danlos hypermobile (hEDS). Une maladie génétique qui attaque les articulations.
Une intervention presque miraculeuse !
D’après les médecins, le corps de Katlyn ne ressemble pas aux autres femmes de son âge. En effet, ses articulations sont instables et peuvent se déboîter très facilement. À cela s’ajoutent les autres symptômes comme la fatigue, les vertiges et les nausées. Pire, le point de contact entre sa colonne vertébrale et son crâne était à deux doigts de se briser !
Le moindre mouvement brusque de la jeune femme aurait donc pu la tuer. Les experts parlent d’une instabilité craniocervicale (ICC), où la tête risque de se détacher du reste du corps. Elle risque alors « un effondrement du cou et l’écrasement de sa moelle épinière, de ses veines jugulaires et de son système nerveux, ce qui équivaut à une condamnation à mort immédiate ».
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Afin de la sauver, il fallait qu’un chirurgien vienne réparer la zone au niveau de son cou. Sauf que personne ne semblait prêt à prendre le risque. « J’ai été éconduite par quasiment tous les neurologues et neurochirurgiens de ma région », dit-elle. Finalement, la veille de Noël, un médecin lui offre le plus beau des cadeaux !
La jeune femme a un nouveau problème !
Le chirurgien en question vient de l’Université de Cincinnati. Il déclare être capable d’opérer la jeune femme sur le champ. Ainsi, en février dernier, Katlyn a reçu le traitement nécessaire. Mais malheureusement, cela a paralysé sa moëlle épinière. Elle doit alors subir une deuxième opération qui coûte environ 680 000 €.
Afin de réunir les fonds nécessaires, Katlyne a créé un compte GoFundMe et sollicite l’aide des plus généreux. « Je vis avec ces maladies rares pour lesquelles il n’existe pas de mode d’emploi. Il a vraiment fallu toute une équipe de médecins curieux et à l’écoute », dit-elle. Espérons qu’elle puisse de nouveau vaincre cette rude épreuve !