« Je craignais une attirance » : Un père de 23 ans condamné pour agression se*uelle sur son bébé de treize jours
L’homme de 23 ans s’est de lui-même rendu aux forces de l’ordre, déclarant craindre une attirance pour son nouveau-né.
Un jeune papa désireux de « se tester »
Le loup se cachait dans la bergerie. Le tribunal correctionnel de Toulouse a été le théâtre d’une affaire glaçante. Appelé à la barre, un jeune homme de 23 ans doit répondre de ses actes : l’agression sexuelle de sa fille de treize jours… Les faits seraient survenus au mois de juillet 2023. Hanté par son geste et craignant sa propre perversion, l’homme s’est rendu de lui-même au commissariat en janvier 2024.
Face aux agents de police, il raconte avoir écarté les lèvres de sa fille pendant qu’il la changeait. Affirmant qu’il désirait alors « se tester », il craint par la suite de développer une attirance pour le nouveau-né.
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Prenant la mesure de ses déclarations, les forces de l’ordre fouillent ses appareils électroniques. Elles y découvrent des connexions répétées à des sites pédop*rnographiques entre 2020 et 2024. À la barre, l’homme reconnaît une « excitation à la vue d’adolescentes ». Une expertise psychiatrique conclut d’ailleurs à une sexualité déviante et à une addiction aux images péd*philes.
Sa victime « ne pouvait rien faire »
Témoin direct des conséquences de ce geste, la mère de famille a pris la parole au cours du procès. Elle explique notamment : « Il ne devait pas la changer, mais la garder le temps que je prenne ma douche. Il a profité de l’occasion ». Soucieuse de voir le père déchu des droits parentaux, son avocate renchérit : « Le pire, c’est qu’un jour, elle devra expliquer à sa fille pourquoi son père n’est pas présent ».
D’après la procureure, l’homme a agi en « prédateur sexuel« , choisissant sa fille « parce qu’elle ne pouvait rien faire », rapporte Auféminin. Elle a ainsi requis deux ans de prison ferme et un suivi socio-judiciaire de dix ans. Tentant le tout pour le tout, l’avocat de la défense a plaidé l’absence d’intention criminelle et souligné la « crainte de fantasmes ».
À l’issue du procès, l’homme a été condamné à trois ans de prison dont huit mois avec sursis. Une peine assortie de trois ans de suivi socio-judiciaire. Il aura également interdiction de rentrer en contact avec sa fille durant trois ans, ainsi que d’exercer toute activité en lien avec des mineurs. Son autorité parentale lui a été retirée, au grand soulagement de la mère qui a obtenu les dommages et intérêts demandés. À savoir 2 000 euros pour elle et 3 000 euros pour sa fille au titre de préjudice moral.
- 10/09/2025 à 12:43J'ai 82 ans, donc de l'expérience dont vous semblez manquer !!!
- 10/09/2025 à 12:29Vous n'êtes pas honnêtes : mes commentaires pourraient servir à d'autres !!!
- 10/09/2025 à 12:26Mon commentaire était bien explicite ! Je n'ai jamais "fauté", les explications devraient faire l'objet d'une réponse des psychiatres !
6 commentaires