La vidéo d’un bébé de neuf mois tatoué de force scandalise les internautes
Le désespoir de ces jeunes parents et leur besoin impérieux d’argent a donné lieu à une situation pour le moins alarmante.
Les réseaux sociaux et la promotion de l’extrême
Les dérives se multiplient. L’avènement des réseaux sociaux et leur utilisation quotidienne a comme immunisé les utilisateurs, habitués aux contenus toujours plus extrêmes et moralement discutables. À l’aube des challenges aux conséquences mortelles et à l’exposition de modes de vies plus que questionnables, les internautes semblent lancés dans une quête insatiable de buzz. Quel contenu marquera les esprits de manière permanente ?
S’il était auparavant facile de retenir l’attention des utilisateurs, le pari se corse depuis quelques années. Entre vidéos ultraviolentes d’agressions, de pratiques interdites, voire de meurtres, les jeunes générations n’ont plus froid aux yeux. À tel point que certains créateurs de contenus, prêts à tout pour créer l’emballement autour de leurs vidéos, se prêtent au jeu de la création de contenu toujours plus extrême et provocatrice.
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Ainsi, le streameur biélorusse Andrey Burim — plus connu sous le nom de Mellstroy – a récemment organisé un concours aux règles pour le moins douteuses. À la clé, l’achat d’un appartement de plus de 60 000 dollars (environ 51 000 euros). Le challenge : créer la vidéo la plus choquante faisant la promotion de ses réseaux sociaux. Nullement découragés, ses abonnés se sont prêtés au jeu. Mais une en particulier a scandalisé l’opinion publique et s’est attirée les foudres des internautes.
Un bébé de 9 mois dans un salon de tatouage
Proposée par de jeunes parents, elle se déroule dans ce qui ressemble à un salon de tatouage. On y voit un bébé maintenu par un adulte, le bras tendu et empoigné par une main ganté… armée d’une aiguille de tatouage. Tandis que les cris de l’enfant gagnent en intensité, la main du tatoueur se rapproche de son bras pour y graver l’inscription Mellstroy.game.
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Une vidéo choquante à souhait, qui scandalise aussi bien pour le fond que pour la forme. Non contents de se plier aux exigences d’un influenceur mégalo, les jeunes parents se montrent prêts à infliger les pires violences à leur progéniture.
Face à la vague de critiques et aux commentaires haineux, ils sont forcés de s’exprimer. « Nous n’avons pas tatoué l’enfant, nous avons seulement fait semblant », assure la mère auprès du quotidien russe Izvestia. « L’inscription a été tracée avec un simple stylo gel noir, et la machine à tatouer n’avait pas d’aiguille. Nous pensions que personne ne pourrait croire que c’était vrai pour un bébé d’un an ». Elle confie par ailleurs que les pleurs de l’enfant étaient dus à la fatigue et non à la douleur.
Une mauvaise blague aux terribles conséquences, notamment pour les parents dont la participation au concours n’a finalement pas été prise en compte par Mellstroy.