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Un médecin du Mans est accusé de meurtres. Il était radié de l’Ordre des médecins

Publié par Justine le 07 Jan 2022 à 13:29
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C’est une affaire qui secoue la ville du Mans. Les enquêteurs de la police judiciaire d’Angers ont interpellé un médecin exerçant en soins palliatifs. Radié de l’Ordre des médecins depuis le mois de mai, il est soupçonné de plusieurs meurtres sur patients. Voici ce que révèle l’enquête.

Médecin accusé de meurtres

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Un médecin accusé de meurtres

Âgé de 40 ans, le médecin est soupçonné d’avoir injecté des produits non autorisés à des doses létales alors qu’il travaillait dans le service des soins palliatifs de la clinique du Pôle Santé Sud du Mans. Ce dernier y a travaillé entre février et octobre 2020, avant d’être licencié car « Il ne respectait pas le protocole de prise en charge », indique la directrice de la clinique, Caroline Jund.

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Mis au courant de ses agissements, l’Ordre des médecins vote en mai 2021, pour une radiation effective le 1er octobre 2021, ce qui lui a permis d’exercer quelques mois supplémentaires dans d’autres structures. Aujourd’hui, il est accusé de meurtres sur 2 personnes et mise en danger la vie d’une troisième personne avec ses cocktails médicamenteux.

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Le médecin du Mans nie les faits

Mis en examen ce 6 janvier, une source proche de l’enquête indique à Ouest France que « Toute la difficulté dans ce genre d’affaires où les patients sont en fin de vie est de déterminer dans quelles circonstances sont réellement mortes les victimes ». Pourtant, Franc-Dominique Bruel, président du conseil de l’ordre des médecins de la Sarthe, précise que « D’après ses collègues, il n’aurait pas le sentiment d’avoir fait quelque chose de mal, estimant avoir rendu service aux patients ».

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Une chose est sûre pour le président : « Les prescriptions étaient douteuses, il n’y a pas eu de prise de contact avec les patients ou la famille, ni de travail collégial avec l’équipe de soins palliatifs ». En d’autres termes, la loi Leonetti qui encadre la fin de vie n’a pas été respectée par le médecin. Les investigations doivent déterminer si les décès survenus lorsqu’il travaillait dans les autres structures, sont suspects.

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Source : 20 Minutes