Mort d’Émile : Ce détail sur le corps du garçon qui a déstabilisé ses proches
La tante et le grand-père d’Émile ont été marqués par d’importantes révélations durant leur garde-à-vue en mars dernier.
Décès du petit Émile : l’enquête au point mort
Déjà deux ans et toujours aucune réponse. L’affaire du petit Émile marquera sans aucun doute toute une génération. Son visage poupin et rieur a inondé nos écrans durant des mois tandis que ses proches tentaient désespérément de le revoir. Neuf mois plus tard, le crâne ainsi que des ossements du garçonnet sont retrouvés par une randonneuse, à proximité du Haut Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Une découverte qui met un terme aux espoirs de la famille, mais permet aux enquêteurs de recueillir des éléments déterminants pour l’avancée de l’enquête.
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Après analyses, ces derniers mettent en évidence de nouvelles hypothèses, ce qui conduit à l’arrestation du grand-père du petit Émile, son épouse et deux de leurs enfants majeurs. Une initiative qui n’est pas passée inaperçue auprès de la presse.
Gardés à vue durant 48 heures, les grands-parents, l’oncle et la tante ont été questionnés sur les événements du 8 juillet. Des interrogations auxquelles ils répondent inlassablement depuis deux ans, ce qui ne dissuade pas les enquêteurs qui sont à l’affut du moindre lapsus, de la moindre hésitation.
Ces révélations qui bouleversent la tante et le grand-père
Ces derniers ont d’ailleurs profité de ce tête-à-tête avec la tante du garçonnet pour lui divulguer de nouveaux éléments de l’enquête. Durant sa garde à vue, elle apprend ainsi que le décès d’Émile serait consécutif à l’intervention d’un tiers… Une confidence déconcertante dont elle peine encore à se remettre, d’après son avocate, Me Laure Bonnevialle-Haller.
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« C’est un élément important qui l’a impactée », a-t-elle déclaré, indiquant par ailleurs que l’information a été « difficile à entendre pour elle ». En agissant de la sorte, les enquêteurs restaient attentifs aux réactions de leur interlocutrice, susceptibles de les mettre sur la piste.
Comme sa fille, Philippe Vedoveni a été confronté aux trouvailles des enquêteurs. Il est informé que l’analyse des ossements révèle un important traumatisme facial. Une indication qui, là encore, ne laisse pas indifférent. « Vous ne pouvez pas être insensible à cette information, vous ne pouvez pas ne pas être déstabilisé », déplore son avocate, Me Isabelle Colombani.
Malgré ces certitudes, les enquêteurs peinent encore à identifier un coupable. Ainsi, les investigations se poursuivent — notamment des fouilles et des prélèvements – afin d’identifier de nouveaux éléments et d’obtenir des réponses définitives sur le décès du petit Émile.