Confondu avec un autre détenu portant le même nom, un prisonnier est libéré par erreur
C’est une erreur humaine qui peut coûter cher. Vendredi 25 juillet 2025, un homme emprisonné à la Nouvelle-Orléans a été libéré par erreur. En effet, l’homme a été confondu avec un autre prisonnier qui portait le même nom que lui.
Un détenu libéré par erreur
C’est un sacré cafouillage qui a secoué la prison de la Nouvelle-Orléans ce vendredi 25 juillet 2025. Un détenu accusé de crimes violents s’est retrouvé dehors alors qu’il n’aurait jamais dû sortir !
Comme l’a rapporté NBC News lundi 28 juillet 2025, le personnel pénitentiaire devait libérer un certain Bryan.
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Problème : ils se sont trompés de Bryan. Résultat, c’est Khalil Bryan, 30 ans, mis en cause pour agression aggravée avec arme à feu, violences conjugales, effraction et mise en danger d’enfants, qui a quitté sa cellule tranquillement.
« Cet incident est le résultat d’une erreur humaine : une erreur d’identification due au fait que deux personnes portaient le même nom de famille », a reconnu la shérif Susan Hutson en conférence de presse.
Autant dire que les autorités locales n’ont pas franchement ri de cette bourde. Le bureau du procureur, lui, a carrément parlé d’ »une erreur inacceptable qui présente un risque réel et immédiat pour la sécurité publique », selon NBC News.
La prison, théâtre de nombreuses évasions
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Ce n’est pas la première fois que cette prison fait parler d’elle. En mai 2025, dix détenus s’étaient évadés en pleine nuit, profitant d’une porte défectueuse et d’un trou derrière les toilettes.
Et pour se moquer des surveillants, ils avaient même écrit « Trop facile ! » sur un mur. Dans ce nouveau cas, l’administration est clairement dans la tourmente.
Une enquête interne est en cours et des sanctions sont déjà prévues. De son côté, la police cherche activement Khalil Bryan et l’a appelé à se rendre.
La commissaire Anne Kirpatrick a rappelé qu’il avait « des antécédents criminels violents ». Quant à Susan Hutson, elle a présenté « des excuses sincères aux habitants de La Nouvelle-Orléans » et annoncé qu’elle ne se représenterait pas pour un nouveau mandat.
Une chose est sûre : quand deux détenus portent le même nom, mieux vaut double-checker la fiche avant d’ouvrir la porte.
