Pourquoi Cyril Hanouna est-il mentionné dans l’affaire Cauet ?
Cité dans l’affaire qui entoure les supposés détournements de mineurs attribués à l’animateur Sébastien Cauet, Cyril Hanouna doit-il s’inquiéter ?
Des accusations plus choquantes les unes que les autres
Une enquête dans l’enquête. L’explosion de l’affaire Cauet en 2023 a encouragé les victimes présumées à sortir du silence. Ainsi, on découvre que l’homme est accusé de vi*ls sur mineurs en 1994 et 2014 ainsi que sur une personne majeure en 2011. On le soupçonne également d’être l’auteur de plusieurs agressions se*uelles sur des filles de moins de 18 ans en 2012.
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Une liste interminable d’accusations auxquelles s’ajoutent celles d’une dénommée Jessica M. Si la jeune femme n’a pas contacté les autorités, elle ne s’est en revanche pas privée de joindre son agresseur présumé — aujourd’hui de retour en radio – via WhatsApp. Celle qui affirme avoir été vi*lée à trois reprises exige un « dédommagement » immédiat sous la forme d’un virement de 30 000 euros.
Chantage qui sera signalé aux forces de l’ordre par le principal intéressé. Aucun virement bancaire n’a été effectué sur le compte de la jeune femme, qui sera interrogée par la brigade de protection des mineurs (BPM) le jour suivant.
Le maître chanteur face à la justice
Au cours de son interrogatoire, Jessica M. assure être en possession de clichés et vidéos compromettants. Elle indique par ailleurs être en contact avec Cyril Hanouna, déclarant ensuite ceci : « Il n’attend que […] mes photos ». Malgré tous ses efforts pour préserver son anonymat, le maître chanteur sera identifié trois semaines après la plainte de Sébastien Cauet.
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Décrite comme étant une influenceuse aux plus de 50 000 abonnés, elle se présente comme « cheffe de projet management artiste musique audiovisuel », ainsi que comme « directrice artistique ». D’après le média La Montagne, elle n’en serait pas son coup d’essai, son casier judiciaire comportant des condmanations pour escroqueries, vols et abus de confiance.
Autant de passages devant la justice qui l’ont rodée, semble-t-il. En effet, les enquêteurs de BRDP n’ont pas réussi à mettre la main sur la carte SIM utilisée dans le cadre du chantage. Cette dernière affirme l’avoir perdue avant de résilier la ligne. « Nous sommes face à une enquête éminemment critiquable, qui fait fausse route. Nous allons nous attacher à le prouver à l’audience », ont déclaré ses avocats au moment de l’ouverture de son procès, ce 26 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine).