Attaqué par un coq, un policier meurt vidé de son sang

Publié par Nicolas F le 31 Oct 2020 à 13:33

Un agent de police philippin est décédé le 26 octobre alors qu’il était en train mettre fin à un combat de coqs organisé illégalement. L’un des gallinacés s’en est pris à lui et lui a mis un coup de bec dans une artère de la jambe. Le policier s’est vidé de son sang.

Un agent de police victime d’un coup de bec de coq armé d’une lame de rasoir

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Lundi soir, le lieutenant Christian Bolok et ses collègues ont participé à un raid dans le Samar du Nord, une province septentrionale des Philippines, afin de mettre fin à un combat de coqs. Le lieutenant de police était en train de récupérer des preuves de ce combat, un jeu de paris populaire dans le pays. Dans la cohue, les coqs entrainés pour être agressifs s’en est pris à lui. Les coqs étaient armés, prêts à combattre, notamment avec des lames de rasoir accrochées au bec. Un coq a donné un coup de bec dans la jambe du lieutenant et l’a touché à l’artère fémorale.

Touché à l’artère fémorale, le policier est mort avant d’arriver à l’hôpital

Immédiatement emmené à l’hôpital le plus proche, l’agent de police était déjà mort au moment de franchir les portes des urgences. La lame attachée au bec du volatile avait tranché l’artère et il s’était rapidement vidé de tout son sang. « J’ai le cœur lourd, car nous avons perdu un frère, qui a sacrifié sa propre vie pour son service », a déclaré le colonel en chef de la police provinciale. Le responsable de la police a envoyé un communiqué pour confirmer la cause de la mort d’un coup de bec de coq, après s’être rendu compte que la nouvelle avait pu être prise par certains comme une blague. Trois personnes ont été arrêtées lors du raid et deux coqs ont été saisis. Certains combats de coqs sont légaux aux Philippines, pour peu qu’ils respectent la réglementation. La plupart des combats de coqs de rue sont illégaux.