Un président réagit violemment face aux accusations d’avoir participé à des « safaris humains » où des personnes riches s’amusaient à tirer sur des civils
Les accusations qui pèsent contre ce président européen ne sont pas des moindres. Certains le qualifient de « meurtrier de sang-froid », ou encore de « monstre ».
Le siège de Sarajevo, cet encerclement militaire qui a fait plus de 11 000 morts, cachait un autre secret. Des investigateurs parlent de « safaris humains », un acte de barbarie sans précédent. Le concept, s’il est avéré, consiste à tirer sur d’innocents civils. Et ce, sans aucune raison apparente !
D’après les journalistes, le président serbe Aleksandar Vučić aurait fait partie des organisateurs de ce tragique événement. On ne sait pas si ce dirigeant, alors un simple journaliste à l’époque, a vraiment ouvert le feu. Quoi qu’il en soit, les implications de cette affaire sont loin d’être négligeables. Voici sa version des faits !
Des journalistes retracent les événements !
Nous sommes entre 1992 et 1993, une époque sombre dans l’histoire de l’Europe, surtout la Serbie et la Bosnie. Le président actuel de la Serbie se trouvait sur place, mais son rôle était assez flou. Aujourd’hui, le journaliste Domagoj Margetic partage des faits intrigants sur ses réseaux sociaux. Il a même saisi les procureurs italiens pour déposer une plainte !
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Dans un document de 17 pages, Margetic affirme que le président de la Serbie était un « volontaire de guerre ». Son poste se trouvait au niveau d’un cimetière qui dominait Sarajevo. Pour l’enquêteur, cela « constituait le poste le plus exclusif et le plus coûteux pour les tireurs étrangers ». Il a même une photo de Vučić tenant ce qui semble être une arme !
Toujours d’après Margetic : « Il ne fait aucun doute qu’en 1992 et 1993, Vučić se trouvait au cimetière juif, qui était l’endroit le plus exclusif et le plus coûteux pour les chasseurs étrangers ». À côté de ces allégations contre ce président, un autre journaliste a dévoilé les détails sur les « safaris humains ». Il s’agit d’Ezio Gavazzeni, qui a déposé sa plainte auprès du parquet de Milan.
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Il détiendrait des preuves irréfutables des riches hommes d’affaires tirant sur la foule. Les participants du safari venaient de différents pays, surtout l’Italie, l’Angleterre, l’Allemagne et la France. Il décrit la scène en disant : « Il n’y avait aucune motivation politique ou religieuse. C’étaient des gens riches qui s’y rendaient pour se divertir et se faire plaisir ».
Le président réagit avec la plus grande fermeté !
Sans surprise, le président Vučić n’en revient pas en entendant parler de toutes ces allégations. « J’ai écouté ces rumeurs ces derniers jours et je n’y aurais même pas repensé », dit-il. Avant d’ajouter : « Voilà qu’on prétend, depuis chez nous, que j’ai tué des enfants dans les bras de leur mère. Je n’ai jamais tué ni blessé personne, ni rien fait de semblable ».
Ce président continue son démenti en disant : « Je n’ai jamais tenu un fusil de précision de ma vie. Je n’ai jamais possédé ce fusil dont vous parlez, car c’est un trépied d’appareil photo. Honte à vous ! Et il n’y a rien que vous n’ayez inventé, rien sur lequel vous n’ayez menti ».
Suzana Vasiljevic, sa porte-parole, affirme qu’il travaillait en tant que journaliste et traducteur à cette époque. Toutefois, il n’avait « aucun contact avec les structures militaires ou les activités opérationnelles ». Quant aux rumeurs qui tournent autour de son patron, l’objectif du journaliste serait de « nuire à la réputation du président Vučić ».