Un prisonnier souffre d’incontinence fécale chronique, son codétenu le tabasse à mort !
Le 14 juin 2025, un jeune détenu de la prison de Rennes-Vezin a perdu la vie dans sa cellule. Le prisonnier, qui souffrait d’incontinence fécale chronique, a été battu à mort par son codétenu. Les agents pénitentiaires, qui ont découvert le corps, relatent un meurtre d’une extrême violence.
Un prisonnier battu à mort par son codétenu
Ne pensez pas que la prison est une colocation simple et sereine. Il faut apprendre à vivre avec des personnes que vous ne choisissez pas. Et quand un problème de santé survient, cela peut ruiner vos chances de bien vous entendre. À la prison de Rennes-Vezin, en Bretagne, un prisonnier a été battu à mort par son codétenu.
C’est le 14 juin dernier que les agents pénitentiaires découvrent le corps sans vie d’Alexis B, un jeune détenu de 25 ans. Mais son corps, marqué de multiples blessures, ne laisse aucune place au doute. Le prisonnier qui partage sa cellule, Lotfi H, l’a roué de coups. Placé en examen, le codétenu âgé de 26 ans a reconnu les faits, parlant même d’une violence d’une « extrême gravité » . Il a d’ailleurs évaluer la violence de l’altercation « à 9 sur une échelle allant de 1 à 10 » .
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Cependant, l’homme conteste l’intention de tuer ou de torture le prisonnier qui partageait sa cellule. Selon les enquêteurs, le codétenu d’Alexis torturait régulièrement l’homme. Des « blessures d’âges divers » ont été retrouvées sur le corps du jeune prisonnier. Parmi elles, des brûlures et des hématomes. Mais pourquoi le codétenu s’est déchaîné sur son camarade de cellule ?
L’homme souffrait d’incontinence fécale chronique
Pourquoi les deux prisonniers en sont venus à cette dramatique finalité ? Le jour du drame, Lotfi interpelle les surveillants. Il ne supporte plus les odeurs de son camarade de cellule. En effet, ce dernier est atteint d’incontinence fécale chronique. Un problème de santé que l’homme ne supportait plus. Dans un accès de colère, il s’en prend donc violemment au prisonnier.
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De son côté, la famille d’Alexis attend une réponse ferme de la justice. Car dans la prison de Rennes-Vezin, déjà deux prisonniers ont été retrouvés mort, pendus, dans leur cellule. Avec un taux d’occupation de 123% , la mort d’Alexis révèle un manque de surveillance et de prise en charge des détenus vulnérables.
À cause de son incontinence fécale chronique, le prisonnier perd la vie dans une barbarie intense. L’auteur des faits a été placé en isolement à la prison du Mans. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.