« Un jouet, une marionnette au milieu d’enfants qui se disputent » : Quatre hommes ont violé une jeune femme sur un parking et filmé leur acte !
Lundi 1er mars, le procès de quatre hommes pour viols et agressions sexuelles débute devant la cour d’assises de Toulouse. Ils sont jugés pour avoir violé une jeune femme en 2018 et avoir diffusé les vidéos de l’acte sur Snapchat.
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Des vidéos d’une horreur absolue
Dans la nuit de samedi 15 au dimanche 16 septembre 2018, dans le parking de la discothèque Le Carpe Diem à Balma, près de Toulouse, un crime s’est déroulé. Quatre hommes, âgés de 18, 22, 24 et 26 ans, ont tiré une jeune femme alcoolisée de 19 ans, pour finalement la violer, en plusieurs temps. Les hommes ont filmé le viol et l’ont diffusé en trois vidéos, sur le réseau social Snapchat. Dans l’une d’elles, on entend un témoin de la scène alerté l’un des hommes, « arrête, c’est un viol » .
Mais rien ne les stoppera. La victime, elle, tente de résister, mais en vain. « Son refus est clair, on voit sur les images qu’elle est tirée par les cheveux, porté à bout de bras, maintenue pendant l’acte » , décrit son avocate, Me Ravyn Issa.
Malgré les images, les quatre hommes ne reconnaissent pas le viol
Suite à cette nuit, les quatre hommes prennent la fuite, direction le Maroc et l’Espagne. Dans le même temps, la victime se rend deux jours plus tard, portée plainte auprès des gendarmes. Elle a déclaré s’être sentie comme « un jouet, une marionnette au milieu d’enfants qui se disputent » . Les enquêteurs arrivent à retrouver l’identité des quatre hommes, grâce aux images, à la téléphonie et aux traces d’ADN retrouvées sur les vêtements de la victime.
Un mois après les faits, les quatre hommes retournent à Toulouse, où ils sont placés en garde à vue. Malgré les vidéos postées sur Snapchat, ils nient les viols, tentent de minimiser leur participation et déclarent qu’ils s’agissait de relations consenties.
Du côté de la victime, son avocate témoigne du traumatisme encore présent pour la jeune femme. « Elle a subi ce viol inhumain et attend de la justice qu’elle la reconnaisse comme la victime qu’elle est. C’est une jeune fille particulièrement vulnérable et encore très fragile. Malgré le temps qui passe, elle n’arrive pas à se reconstruire. Elle est brisée » . À la demande de la victime, le procès se déroule à huis clos et le verdict est attendu vendredi.
Source : La Dépêche
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