« Une coïncidence troublante » : le seul survivant du crash du Boeing d’Air India occupait le même siège que celui d’un autre miraculé 30 ans plus tôt
Le crash d’un Boeing Air India n’a laissé qu’un seul survivant. Ce dernier occupait le siège 11A, le même qui avait sauvé la vie d’un chanteur thaïlandais lors d’un autre drame aérien en 1998. Une simple coïncidence ?
Crash du Boeing d’Air India : le seul survivant occupait le siège 11A
Un drame sans précèdent. Jeudi 12 juin, un Boeing de la compagnie aérienne Air India transportant 242 passagers et membres d’équipage s’est écrasé quelques minutes après avoir décollé de l’aéroport d’Ahmedabad, dans l’ouest de l’Inde. Un seul passager a survécu : Vishwash Kumar Ramesh. Père de famille âgé de 40 ans, ce dernier avait embarqué aux côtés de son frère.
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40-year-old Vishwash Kumar Ramesh walks miraculously away from the Air India flight that crashed taking the lives of everyone except him.pic.twitter.com/hA7DwRUPGa
— Paul A. Szypula 🇺🇸 (@Bubblebathgirl) June 16, 2025
Véritable miraculé, Vishwash occupait le siège 11A, et son récit a immédiatement fait écho à une autre histoire vieille de 27 ans. En effet, en 1998, James Ruangsak Loychusak, chanteur et acteur thaïlandais, était le seul rescapé du vol Thai Airways 261 qui s’était écrasé en Thaïlande lors d’un atterrissage sous une pluie torrentielle. Lui aussi se trouvait… au siège 11A. « Il était assis sur le même siège que moi. 11A », a-t-il écrit sur Facebook, qualifiant cette similitude de « coïncidence troublante ».
Une place magique ?
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Si cette histoire intrigue, les experts restent pragmatiques. Selon eux, aucune étude ne prouve que le siège 11A, qui n’est pas systématiquement placé au même endroit selon les modèles d’avion, est plus sûr qu’un autre. « Si certains numéros de sièges peuvent coïncider avec ceux des survivants, il n’existe aucune preuve concluante », explique ainsi Dhairyashil Vandekar, analyste en aviation, auprès d’Indian Express.
« Scientifiquement, c’est un hasard. Mais spirituellement… c’est peut-être une bénédiction », confie de son côté James Ruangsak Loychusak. Une réflexion qui rappelle que les rescapés de catastrophes cherchent souvent un sens à leur incroyable destin.