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« Dans une heure on sera là-haut » : Un ancien membre du GIGN raconte l’assaut des frères Kouachi (vidéo)

Publié par FJ le 06 Sep 2022 à 15:56
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C’est un drame dont les Français se rappellent encore. Le 9 janvier 2015, plusieurs membres du GIGN donnaient l’assaut dans une imprimerie de Dammaratin dans le but de tuer les deux frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo, deux jours auparavant le 7 janvier, durant lequel ils ont tué 12 personnes. Un assaut que Philippe B. membre du GIGN a accepté de raconter sur le plateau de Guillaume Pley, le QG.

Un attentat qui a marqué les Français

Le 7 janvier 2015, les Français se réveillent dans l’horreur. Pour la première fois depuis de longues années, la France est touchée par un attentat terroriste. Deux hommes s’infiltrent dans les locaux de la rédaction de Charlie Hebdo et tuent froidement 12 personnes, dont huit membres de la rédaction. Un attentat mené pour soi-disant rendre la mémoire du Prophète Mohammed que les journalistes auraient sali à plusieurs reprises selon les propos des Frères Kouachi, lancés lorsqu’ils ont quitté les locaux après le drame.

Un homme raconte l’assaut

Les deux frères s’enfuient ensuite à bord d’une voiture. Pendant deux jours, ils réussissent à échapper aux policiers. Après deux jours d’une traque folle, ils sont retrouvés dans une imprimerie de Dammartin-en-Goëlle. Finalement, l’assaut est donné après plusieurs heures d’un suspense insoutenable, pour les Français et pour les personnes présentes au sein de l’imprimerie (un jeune garçon est resté caché pendant plusieurs heures).

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Une opération des plus risquées que Philippe B. en tête de ce fameux assaut a accepté de raconter sur le plateau de Guillaume Pley, pour le QG : « Les Frères Kouachi nous attendaient. Ils voulaient juste nous balancer des rafales. Mon rôle, en tant que chef d’équipe, on devait rentrer à trois, en même temps, c’est extrêmement compliqué mais bon, on n’a pas le choix. On va continuer à faire boule de feu malgré les impacts. Concrètement, on sera soit blessés grièvement, soit on va mourir. On s’est serré la main, on s’est dit ‘peut-être que dans une heure on sera là-haut, on se boira une bonne bière’. J’ai appelé ma femme, je lui ai dit au revoir. Elle a pleuré ». Fort heureusement, tout s’est bien déroulé puisque seulement les deux frères ont été tués dans cet assaut.