« Un individu courant… » : Ces témoignages qui accablent Cédric Jubillar
Le procès s’est tout juste entamé que les témoignages surprennent et interrogent déjà sur la culpabilité de Cédric Jubillar.
Procès de Cédric Jubillar : les témoignages se succèdent
Place au procès. Près de cinq ans après la disparition mystérieuse et la mort supposée de Delphine Aussaguel – épouse Jubillar –, vient le temps du procès. Il se déroulera sur quatre semaines, du 22 septembre au 17 octobre. Principal suspect dans cette affaire, son mari Cédric Jubillar devra convaincre la Cour de son innocence. S’il est celui qui a signalé la disparition de la jeune infirmière, les soupçons se portent rapidement sur le plaquiste. Notamment après que les enquêteurs ont découvert la séparation imminente de Delphine et Cédric Jubillar ainsi que leurs liaisons respectives.
En ce troisième jour de procès, ce sont les témoins d’une scène pour le moins troublante qui sont appelés à la barre. Comme le suspect, ils se trouvaient dans les environs de Cagnac-les-Mines (Tarn) le 16 décembre 2020.
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En cette période de confinement, le moindre mouvement attire l’attention. De fait, plusieurs employés de l’entreprise située non loin du chemin de Pignès, près de Cagnac-les-Mines, remarquent la présence d’un véhicule stationné, et « allumé de l’intérieur ». Il est alors entre 5 h et 5 h 30.
« Il n’y a jamais personne »
« Je suis formel, c’était une Peugeot type 207, 308 », rapporte l’un d’eux, précisant par ailleurs que le plafonnier de la voiture était allumé. Étonnés par la présence d’un véhicule à cet endroit, les employés présents au tribunal expliquent qu’il est rare d’y croiser du monde. « Ça fait 20 ans que je travaille là-bas, si j’ai croisé 10 voitures en tout à cette heure-là… », reprend le témoin. Une autre employée rapporte : « On en a directement parlé avec mes collègues, car ce n’est pas habituel. C’est un petit chemin sur le côté et il n’y a jamais personne« .
Aussi surprenante soit-elle, la présence du véhicule pèse faiblement en faveur de la responsabilité de Cédric Jubillar. Mais ce n’est pas tout ! Toujours à la barre, le témoin rapporte qu’il a ensuite aperçu « un individu courant près de la voiture ». Une fois sur son lieu de travail, d’autres collègues ont à leur tour évoqué le véhicule suspect.
Si ces témoignages laissent entendre qu’il pourrait s’agir de Cédric Jubillar, son avocat, Me Alexandre Martin, rappelle la chronologie des faits. Il assure ainsi que son client se trouvait chez lui en présence des gendarmes aux horaires indiqués. Alors, cet homme aperçu en train de courir non loin d’un véhicule suspect est-il une curieuse coïncidence ou constitue-t-il une pièce manquante du puzzle ? Affaire à suivre.
Rebondissement au procès de Cédric Jubillar : à cause d'une séquence diffusée dans Quotidien, il est désormais interdit de le filmer ou le photographier
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