Vol du Louvre : Le mot de passe du système de sécurité révélé… Le grand public s’insurge
L’absence de sécurité renforcée au musée du Louvre ne fait plus de doute tandis que les médias révèlent une défaillance de taille dans l’administrateur système.
Vol au musée du Louvre : un système de sécurité obsolète
Un cambriolage historique. Le 19 octobre restera gravé dans les mémoires. D’une part, car il marque la disparition de bijoux précieux appartenant aux joyaux de la couronne française, de l’autre parce qu’il questionne sur l’efficacité du système de sécurité du Louvre. Si les vols d’œuvres d’art et de bijoux précieux ne sont pas rares, la facilité avec laquelle les cambrioleurs se sont introduits puis sont repartis des lieux est pointée du doigt par les médias et certaines personnalités politiques.
En cause, certains médias et experts accusent un administrateur système défaillant.
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C’est lui qui définit les politiques d’accès, les rotations de mots-de-passe, la gestion des privilèges et la sécurité des logs. Il est donc nécessaire de lui accorder une attention toute particulière si l’on veut écarter les risques de vols et d’intrusions. Dans le cas du Louvre, il n’y avait ni mécanisme de rotation automatique, ni d’authentification multifactorielle, ni d’alerte en cas de connexion anormale. Ce qui signifie que n’importe qui aurait pu s’y introduire, pas seulement des pirates expérimentés.
Quand l’imagination fait défaut
Ces erreurs élémentaires de gestion des identifiants sont dues à l’utilisation de « processus bureaucratiques plutôt qu’à une expertise technique actualisée », détaille decripto.org. Rendu public dans les semaines qui suivent l’intrusion, le mot de passe du système de sécurité est devenu un sujet central et fait du musée du Louvre la risée des réseaux sociaux.
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Visité par huit millions de personnes par an parmi lesquelles se sont glissés les malfrats à l’occasion de missions de repérage, il présente une vulnérabilité de taille : son infrastructure numérique.
Ainsi, d’après TGCom24, Corriere della Sera, Sky TG24 et La Repubblica, le mot de passe n’était autre que « Louvre ». Une information que les autorités françaises n’ont pas démentie, ancrant cette certitude dans l’esprit du grand public.
- 06/11/2025 à 15:04Au lieu d’installer un commissariat de police au Louvre, il serait plus intéressant de convoquer aux réunions sur la sécurité des professionnels capables de donner un avis sur la sécurité des lieux. Et ça coûterait bien moins cher.
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