Protéines alimentaires dangereuses : Des scientifiques dévoilent l’existence d’ingrédients dangereux dans ces produits
Le secteur de la poudre de protéines ne cesse de s’accroître en ce moment, accumulant un flux de 24 milliards de dollars. En cause, l’influence grandissante des adeptes du fitness, la diversification des canaux de distribution et la variété impressionnante de produits. Sauf que quelques-uns semblent être peu recommandables !
Une étude de grande envergure sur les protéines alimentaires !
Aux États-Unis, la protéine en poudre entre dans la catégorie des compléments alimentaires. Les fabricants n’ont pas l’obligation de rendre des comptes aux autorités avant de commercialiser leurs produits. La FDA (Food and Drug Administration) intervient uniquement quand elle détecte des dangers ou en cas de plainte des clients.
Conscients des dangers que représentent certaines références douteuses, des scientifiques ont alors mené une enquête sur les poudres de protéines les plus populaires sur place. D’où la naissance du projet « Protein Study 2.0 » venant des experts du Clean Label Project. Et leur intervention a dévoilé une vérité plutôt effrayante !
Le Clean Label Project est une organisation non lucrative qui se focalise sur la composition des différents produits alimentaires. Les fabricants qui respectent leurs clients en proposant des compléments de bonne qualité ont droit à des récompenses. Mais gare à ceux qui font fi de la sécurité en vue d’avoir plus de profits !
À lire aussi
L’étude concernant les poudres de protéines a duré deux années entières, entre 2023 et 2024. Les experts ont recensé 70 marques les plus influentes aux États-Unis et 160 produits. Ils ont pu récolter 35 862 informations et ont pu tester 258 substances.
Les résultats de l’étude !
Grâce à leur méthode combinant rigueur, patience et précision, les scientifiques ont recensé les métaux lourds à éviter. Cela inclut l’arsenic, le mercure, le cadmium, le plomb et les bisphénols. Ces derniers sont les principales composantes des plastiques durs, de l’époxy et du polycarbonate. On se demande ce qu’ils font dans les protéines alimentaires !
Parmi les différentes marques de poudres de protéines, 47 % d’entre elles contiennent du mercure, de l’arsenic, du plomb et du cadmium. Pourtant, ces produits chimiques sont à l’origine de nombreuses maladies graves comme le cancer ou les malformations en tous genres. Et les produits à base de chocolat sont encore pires !
À lire aussi
L’arôme chocolat contiendrait 110 fois plus de cadmium que les autres. Ce qui pose un sérieux problème en matière de sécurité sanitaire. En 2018, d’autres scientifiques ont analysé les protéines alimentaires mises en vente à l’époque. Ils ont constaté la présence de nombreux bisphénols dans les ingrédients !
Les médecins ont relié la hausse du diabète de type 2 à la hausse de la consommation de compléments alimentaires. Toutefois, les résultats de l’année dernière ont été beaucoup plus encourageants. Sur les 160 produits, 3 d’entre eux contenaient des bisphénols ! Ce qui témoigne du caractère efficace des analyses de ce genre.
Les poudres de protéines à privilégier !
Les autorités sanitaires du monde entier sont formelles : les protéines alimentaires ne doivent pas être consommées au hasard. Et il ne faut surtout pas négliger les sources alimentaires naturelles. Le cas échéant, cela pourrait conduire à de graves répercussions, notamment des lésions rénales et hépatiques !
Quant aux poudres de protéines à favoriser, l’équipe du Clean Label Project recommande celles à base de collagène ou de lactosérum. Les sources végétales contiennent un peu trop de produits chimiques et de contaminants. Concrètement, l’arôme vanille est le grand gagnant de cette analyse, puisqu’il renferme très peu de métaux lourds !
