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A cause de la pénurie de pommes de terre, il faudra peut-être dire adieu à la raclette

Publié par Celine Spectra le 04 Sep 2022 à 13:32
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En France, de nombreuses productions de pommes de terre sont touchées par la sécheresse. Moins nombreuses, ces dernières ont également un calibre inférieur à la moyenne habituelle. Ce qui annonce une très mauvaise nouvelle pour votre porte-monnaie.

Sécheresse : une année catastrophique pour l’agriculture !

Cette année, suite aux nombreux épisodes de sécheresse, la récolte de pommes de terre sera « catastrophique ». C’est en tout cas ce qu’assurent l’ensemble des producteurs. Selon eux, le nombre de féculents récoltés sera en recul d’au moins 20 % si on le compare à la moyenne des vingt dernières années.

L’Union nationale des producteurs de pommes de terre est d’ailleurs très pessimiste. En effet, il redoute « la plus mauvaise récolte enregistrée depuis 2000 ». Ce qui représente une perte de « 200 millions d’euros » selon ses premières estimations. L’union a donc demandé au Ministre de l’Agriculture, une « réunion d’urgence » afin de réfléchir à des mesures d’aides immédiates.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

En 2021, le pays a produit environ 8 millions de tonnes de pomme de terre, réalisant ainsi un chiffre d’affaires de près de 4 milliards d’euros. Cette année, les pertes seraient d’ores et déjà évaluées à 1,5 million de tonnes. 

Sécheresse Mauvaise nouvelle pour votre porte-monnaie, la récolte de pomme de terre sera catastrophique cette année

Pixabay

Vers une augmentation des prix ?

L’UNPT demande donc à l’Etat, afin de garantir la pérennité économique des exploitations, mais aussi d’assurer les plantations en 2023, plusieurs mesures. La première est « la revalorisation des prix payés aux producteurs ». Et la seconde, « l’assouplissement contractuel des volumes engagés qui sont finalement non livrés ».

Autre mauvaise nouvelle cette fois pour le consommateur, les prix risquent de grimper. En effet, comme l’indique Geoffroy d’Evry :

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«Il va y avoir une réévaluation des tarifs. […] mais afin d’éviter qu’elle ne soit trop importante pour le consommateur, il est nécessaire qu’il y ait une meilleure répartition dans la chaîne de la valeur. […] Actuellement, 20% vont au producteur, et 50% vont au distributeur. »

Autant dire que les raclettes hivernales risquent de ne pas avoir la même saveur…