Elle vient donner son sang comme d’habitude, le médecin lui sauve la vie
Les médecins sauvent des vies, et parfois même quand ce n’est pas prévu. En venant donner son sang comme elle a l’habitude de le faire, une femme va découvrir qu’elle souffre d’une grave maladie cardiaque. Le professionnel de santé lui sauve la vie en faisant très attention lors de l’entretien de la donneuse.
Elle vient donner son sang, le médecin lui sauve la vie
Quand on vient donner son sang, c’est avant tout pour sauver des vies. Un acte fort et héroïque pour l’Etablissement français du sang (l’EFS), qui ne cesse de mettre en avant les donneurs et les donneurs, et qui s’inquiète de voir les stocks fragilisés. Mais faire un don, ça peut également vous sauver la vie.
Le 27 août dernier, Claudine, une septuagénaire, se rend à une collecte de sang située à Dolomieu, en Isère. La femme est d’ailleurs une habituée des dons. C’est donc un rendez-vous de routine pour elle, qui ne s’attendait pas du tout à la suite. Lors de l’entretien, le médecin de l’EFS pose quelques questions à Claudine.
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Une étape obligatoire avant de prélever le sang, avec notamment quelques examens. Et c’est lorsqu’il surveille la tension de la donneuse, que le médecin découvre une tension un peu élevée. À cela s’ajoute l’appareil pour l’apnée du sommeil de Claudine. Le médecin lui conseille donc de consulter un cardiologue.
Elle souffrait d’une malformation cardiaque
Pas d’inquiétude pour Claudine, qui décide quand même de consulter un cardiologue. À son âge, il faut d’ailleurs être un peu plus vigilant. Mais lors des examens, la septuagénaire n’imaginait pas qu’en voulant donner son sang, sa vie serait sauvée.
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D’une simple « précaution », les médecins découvrent qu’elle souffre d’une malformation cardiaque. « Cette malformation, qui se détecte normalement dès l’enfance, pouvait provoquer à tout moment un accident vasculaire cérébral » indique Claudine au Dauphiné Libéré. Trois semaines plus tard, elle se fait opérer.
Sa convalescence terminée, la femme a décidé de se rendre à une nouvelle collecte pour remercier les équipes de l’EFS. « Sans eux, je ne serai peut-être plus là » indique-t-elle. N’oublions cependant pas que l’EFS a besoin de sang provenant de tous les groupes sanguins afin de sauver, chaque année, des milliers de vies.