Elle retrouve un morceau de chair humaine dans son plat à emporter !
Bouleversée par l’attitude du propriétaire, la cliente du restaurant s’est empressée de déposer plainte auprès de la Cour suprême du comté de New-York.
Un bout de doigt retrouvé dans un wrap !
Une bouchée traumatisante. Habituée des plats à emporter de chez Create, à Astoria (état de l’Oregon, États-Unis), Mary Elizabeth Smith raffole de leur wrap au poulet. Cédant à ses envies, l’agent immobilier s’y rend donc en ce début de mois d’août et commande son plat à emporter. Vient le moment de la dégustation qui, à son grand désarroi, se soldera par un choc.
La femme de 43 ans affirme en effet avoir retrouvé un bout de doigt humain en mordant dans le sandwich. Une première (évidemment) pour celle qui indique s’approvisionner à Create au moins deux fois par semaine.
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« Heureusement, elle ne l’a pas avalé. Mais cela l’a quand même traumatisée« , déclare son avocat Robert Menna auprès du média People. Malgré le choc, la femme s’empresse de prendre rendez-vous avec son médecin traitant qui lui administre un traitement antirétroviral intensif pour lutter contre les maladies auxquelles elle s’est potentiellement exposée.
L’audacieuse défense du propriétaire
Photos à l’appui, Mary Elizabeth Smith signale sa trouvaille au restaurant. Ce à quoi ce dernier répond qu’il est impossible qu’elle ait retrouvé un morceau de chair humaine dans ses produits. Face à l’aplomb du restaurant et de son propriétaire, Teddy Karagiannis, la quarantenaire s’en remet à la justice et dépose une plainte pour « négligence » auprès de la Cour suprême du comté de New York.
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Un geste qui ne dissuade en rien Teddy Karagiannis. Bien décidé à se blanchir, l’homme qualifie la plainte de « frauduleuse » et de « ridicule ». Il indique par ailleurs qu’il envisage de poursuivre à son tour Mary Elizabeth Smith pour « diffamation », arguant que les aliments servis dans son restaurant passaient par plusieurs point d’inspection avant d’être servis aux clients. « C’est impossible. Cela ne peut pas se produire avec mon mode de fonctionnement », affirme-t-il sur les réseaux sociaux.
Les résultats des tests ADN ont depuis démontré que le bout de doigt appartenait à une femme. Ce à quoi Teddy Karagiannis répond : « Je n’ai jamais eu d’employées féminines travaillant sur la ligne de préparation ». Or, la cliente assure qu’une femme travaillait sur les lieux le jour de l’incident. L’homme surenchérit en laissant entendre qu’elle aurait ramassé un bout de doigt dans la rue avant de le glisser dans son wrap.
Bouleversée par ce manque de considération, Mary Elizabeth déclare : « J’aurais vraiment préféré que cela ne se produise pas ». Son avocat ajoute que cette négligence supposée aurait infligée à sa cliente « des souffrances, des chocs et une angoisse mentale ». Elle serait désormais « très prudente quant à tout ce qu’elle mange ». « Il m’a fallu beaucoup de temps pour trouver le courage de manger à nouveau du poulet. Jamais, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais imaginé que cela arriverait », conclut l’agent immobilier. Qui dit vrai ? La justice est chargée de trancher.
- 31/08/2025 à 16:45C'est vrai que dans la rue, des bouts de doigt, il n'y a qu'a se baisser pour en ramasser !
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