Un médecin a commis la grave erreur de couper l’intégralité du pénis de son patient alors qu’il voulait l’agrandir !
En Corée du Sud, une opération chirurgicale des plus délicates a tourné au vinaigre. Le patient voulait que son médecin augmente la taille de son pénis. Mais au lieu d’accéder à sa demande, le chirurgien coupe une bonne partie de son membre ! Outrée, la victime saisit le tribunal afin d’obtenir justice !
Le médecin a fait fi de l’opération précédente !
Cette triste histoire a commencé en 2020, dans le quartier chic de Gangnam, à Séoul. Le patient, qui a préféré rester anonyme, aurait déjà subi un implant au niveau de son pénis avant l’intervention du nouveau médecin. On ne sait pas s’il connaissait les risques d’une telle décision. Mais le fait est qu’il a fait face à de lourdes conséquences !
Au fil du temps, le pénis du patient et l’implant ont fusionné en une seule entité. Une grande partie de la tranche érectile du membre était donc hors de son contrôle. Cette situation lui a causé de nombreux problèmes, surtout au moment d’avoir des relations intimes. Voilà pourquoi il a demandé de l’aide auprès d’un médecin qu’il pensait être compétent !
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Ce chirurgien aurait dû recourir à d’autres méthodes avant de procéder à l’opération. Mais au lieu de cela, il a sectionné le membre de son patient au mauvais endroit ! D’après le Daily Mail, il a coupé « la totalité du corps caverneux et presque 5 % du corps spongieux, la masse de tissu entourant l’urètre ».
Le tribunal tranche en faveur du malheureux patient !
On ne peut qu’imaginer la douleur que le patient a ressenti lors de cette intervention. Il avait 35 ans au moment des faits et il a subi un « grave traumatisme physique et psychologique ». Ainsi, il a porté plainte contre le médecin, disant que le professionnel aurait dû faire plus attention et surtout l’avertir.
Pendant 5 années consécutives, la victime et le médecin multiplient les allers-retours au tribunal. Finalement, le juge condamne le chirurgien et l’oblige à payer environ 4 300 € d’amende le 12 août dernier. Il faut dire que le patient a fait face à des « difficultés à uriner », ainsi qu’à une « perte de la fonction sexuelle ».
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D’après le tribunal : « Dans un cas d’adhérence grave, la dissection aurait dû être interrompue avant de provoquer une blessure, et une suture aurait dû être envisagée pour prévenir les complications ». Avant d’ajouter que c’est « la tentative de dissection malgré une mauvaise visibilité de l’anatomie pénienne qui a conduit à la blessure ».
Le médecin risque de subir encore plus de pertes !
Avant de procéder à une intervention délicate de ce genre, les patients doivent signer un formulaire de consentement. Mais pour le cas de ce patient, le médecin aurait dissimulé « le risque de complications graves » dans le document. Un paramètre qui aurait pu inciter la victime à rebrousser chemin et à trouver d’autres solutions !
Lors de ce procès, on peut dire que le tribunal a fait preuve d’une certaine indulgence. En cause, la bonne volonté du médecin, qui a emmené son patient aux urgences peu après les complications. Toutefois, il pourrait quand même payer beaucoup plus d’argent. Suite à une première décision du tribunal, en 2024, il doit payer 15 000 € de dommages et intérêts !