« Je sens sa salive sur mon visage et ma poitrine » : Adriana Karembeu victime d’une tentative de vi*l
Le cinéma l’attirait, alors elle lui a donné sa chance. Un intérêt qu’Adriana Karembeu a vite perdu, après avoir croisé la route d’un réalisateur lubrique, qui a en plus tenté de la vi*ler. Elle revient sur l’événement traumatisant dans son ouvrage Libre.
Adriana Karembeu tente sa chance dans le cinéma
Le milieu du cinéma ne l’a pas épargnée. Pourtant, Adriana Karembeu se voyait sur le grand écran, donnant la réplique aux plus grands acteurs. Pour cette ancienne étudiante en médecine, rien n’est impossible. Elle l’a démontré en s’extirpant des griffes d’un père froid et maltraitant. Ce afin de vivre sa vie comme elle l’entend.
Une initiative payante puisque, alors qu’elle suit des études de médecine à l’université de Prague, la jeune femme est repérée par un agent. Fasciné par son physique, il lui promet une carrière de mannequin prolifique. Une offre alléchante que la jeune Adriana ne compte pas laisser filer. Ainsi, elle s’engage dans le mannequinat.
Depuis, l’ancienne étudiante en médecine a fait du chemin. Elle a foulé les podiums des défilés haute couture, tenté sa chance en télévision et y a fait ses preuves, épousé un footballeur international, donné naissance à sa fille Nina… Bref, un parcours bien rempli. Et ce dernier aurait pu l’être encore plus si elle avait persévéré dans le cinéma.
« Il se jette violemment sur moi »
Après quelques rôles de figuration, Adriana Karembeu se sent prête à pousser plus loin. Elle se voit face aux caméras des réalisateurs et leurs équipes, donnant la réplique aux plus grands noms du cinéma. Elle en parle à son agent qui l’encourage dans cette direction. Mieux encore, il lui dégote un rendez-vous avec un réalisateur français.
Euphorique, elle se prépare pour l’entretien. Ce dernier a lieu chez le réalisateur, dans l’après-midi. Il fait encore jour, alors elle n’est pas inquiète. C’est pourquoi elle sonne chez lui sans se douter de ce qui l’attend.
Ce dernier lui ouvre, tout sourire, et l’invite à s’asseoir. « Le réalisateur, qui a déjà plusieurs films à son actif, m’accueille avec un sourire, m’invite à entrer et à m’asseoir. Après une brève discussion sur le scénario, il se lève et se rapproche de moi sur le canapé. Il pose sa main sur mon genou, puis se jette violemment sur moi, m’embrassant violemment. Je sens sa salive sur mon visage et ma poitrine« , se souvient l’ancien mannequin avec horreur.
« Sa réputation le précède »
Elle poursuit : « Je le repousse avec force, choquée qu’il ait osé s’en prendre à moi. J’ai trente-cinq ans, et j’ai puisé la force nécessaire pour repousser cet infâme prédateur et m’enfuir. Si j’avais eu vingt ans, je pense que j’aurais été plus profondément affectée ».
À vingt ans, Adriana Karembeu a d’ailleurs subi des abus dans le milieu du mannequinat. Des traumatismes consécutifs dont elle ne se remet pas. Toutefois, ses malheureuses expériences lui ont permis de s’enfuir avant que les choses ne dégénèrent davantage.
Après coup, la jeune femme choisit de garder le silence. Elle n’en parle ni à son agent, ni à son mari, Christian Karembeu. Mais, longtemps après, elle ne peut s’empêcher d’en toucher quelques mots à son agent. À sa grande surprise, celui-ci répond : « J’aurais dû te prévenir, il est parfois limite, sa réputation le précède ».
Quelques jours après l’agression, elle croise de nouveau la route du réalisateur. Elle dine alors en amoureux avec son mari, Christian Karembeu. « Et là, comme un coup de poing dans le ventre, je vois ce réalisateur français franchir le seuil, se diriger vers notre table, faire absolument comme si de rien n’était. Comme si rien ne s’était passé. Il ose me saluer devant mon mari, avec son air lubrique, alors qu’il a tenté de me vi*ler il y a si peu de temps« , raconte encore Adriana Karembeu. Un souvenir traumatisant dont elle a choisi de se débarrasser en le couchant sur les pages de son livre, Libre.