Kim Kardashian « nuisible pour la santé » ? Des experts alertent
À force de suivre des stars comme les Kardashian pour tout et n’importe quoi, beaucoup d’abonnés se retrouvent à avaler des “conseils santé” franchement risqués.
Des experts rappellent que ces influenceurs n’ont ni formation médicale ni obligation de rigueur, et que leurs posts servent souvent des intérêts pros ou commerciaux. Résultat : surdiagnostics, traitements inutiles et une confiance abîmée entre patients et médecins, alertent-ils dans le British Medical Journal.
Kim Kardashian dangereuse pour la santé ?
Selon des experts cités dans le British Medical Journal, les célébrités en ligne mettent parfois leurs abonnés en danger en partageant des recommandations médicales biaisées.
Ils rappellent que Kim Kardashian, 45 ans, a poussé sa communauté à faire une IRM corps entier pour un check-up, alors que cette pratique peut mener à un surdiagnostic ou à des traitements superflus.
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Dans le même esprit, Khloé Kardashian, 41 ans, a déjà suggéré un médicament contre la migraine sans préciser qu’il s’agit d’un traitement sur ordonnance.
Le professeur Raffael Heiss explique que ces dérives s’expliquent par “un manque d’expertise médicale”, des liens avec l’industrie, des motivations commerciales et des “préjugés personnels”.
Et selon lui, “de tels conseils peuvent causer des dommages psychologiques, physiques, financiers et systémiques”.
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Les spécialistes alertent
Le problème, soulignent les spécialistes, c’est qu’il devient de plus en plus compliqué pour les internautes de savoir qui est réellement qualifié pour donner un avis médical fiable.
Le Dr David Scales, de l’université Cornell, constate que “les cliniciens en sont témoins quotidiennement”, voyant arriver des patients influencés par des régimes “détox”, des remèdes “naturels” ou des vidéos virales sur l’immunité.
Pour lui, “il ne s’agit pas de polémiquer, mais de reconstruire une compréhension partagée” entre soignants et patients.
Les chercheurs appellent désormais les gouvernements, ainsi que les plateformes comme Instagram et TikTok, à serrer la vis pour limiter la propagation de fausses allégations médicales.