« Il ne peut plus marcher, plus parler », Éric Judor, les nouvelles ne sont pas bonnes
Éric Judor, connu pour son duo avec Ramzy, fait actuellement face à la maladie. Une maladie très difficile dont les pronostics sont plutôt mauvais. Cette maladie, c’est la maladie de Charcot, une pathologie qui provoque une paralysie des muscles.
Éric et Ramzy : Éric Judor, pris par ses préoccupations personnelles
Le duo Éric et Ramzy est un duo d’humoristes composé d’Éric Judor et Ramzy Bedia. Ils ont notamment joué dans la série H. En ce moment, le duo est très présent sur la scène médiatique, et notamment au travers de nombreuses vidéos sur YouTube avec d’autres créateurs connus.
Mais, en dehors de leurs projets communs, les deux humoristes ont également des préoccupations personnelles. Après une carrière solo entre 2010 et 2020, son duo avec Ramzy se reforme, mais Éric Judor a également monté d’autres projets en annexe.
Par exemple, il a contribué à créer The Bold Club. Il s’agit d’une marque de soins fabriqués en France, il s’agit de produits destinés aux personnes chauves ou qui ont perdu leurs cheveux. Éric Judor, âgé de 57 ans, a créé cette marque avec l’un de ses plus grands amis : Nicolas Beretti.
Son ami Nicolas Beretti atteint de la maladie de Charcot
Nicolas Beretti, 40 ans, est un entrepreneur qui a créé cette marque afin de valoriser la calvitie. Mais, il y a quelques années, Éric Judor a appris une terrible nouvelle : son ami Nicolas Beretti est atteint d’une maladie terrible, la maladie de Charcot.
La maladie de Charcot, aussi appelé la sclérose latérale amyotrophique (SLA), est une maladie grave qui se caractérise par « une paralysie complète des muscles des bras, des jambes et de la gorge entrainant une incapacité à marcher, manger, parler ou même respirer qui s’installe progressivement », lit-on ici.
Cette maladie peut intervenir à n’importe quel âge, mais généralement, elle se déclare entre l’âge de 40 ans et de 80 ans. Dans la plupart des cas, la maladie évolue très rapidement, durant 3 à 5 ans, évoluant vers une paralysie du corps.
Une maladie difficile avec un pronostic vital très mauvais
Les pronostics vitaux ne sont pas très bons pour les personnes atteintes de cette maladie. La survie est généralement de 3 à 4 ans. Et, malheureusement, il n’existe aucun traitement contre la SLA, même si certains médicaments semblent freiner l’évolution.
« Dans environ 30 % des cas, la maladie de Charcot débute par une atteinte des motoneurones du tronc cérébral (forme bulbaire) et la première manifestation est une difficulté à articuler. Le plus souvent rapidement s’associent des difficultés à déglutir », explique l’Institut du Cerveau.
Puis, la maladie évolue vers une paralysie presque totale. Pour freiner un peu les symptômes, il est fortement recommandé aux patients de faire de l’exercice pour continuer à faire bouger le corps et garder son contrôle moteur.
Une évolution agressive de la maladie de Charcot
« La SLA s’intensifie ensuite progressivement : des contractures, raideurs des muscles et des articulations, apparaissent localement, puis l’atteinte se transmet à d’autres muscles », explique l’Inserm.
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« Une fonte musculaire et des troubles de la coordination finissent par gêner la marche, la préhension des objets et les difficultés à déglutir ou à articuler augmentent. L’atteinte des muscles respiratoires finit par intervenir. […] Elle précipite son aggravation et le risque de décès« , lit-on.
« La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot est la plus fréquente des maladies du neurone moteur. Son incidence annuelle en France est de 2,7 nouveaux cas pour 100 000 habitants« , peut-on également apprendre ici.
« On m’a donné 3 ans à vivre il y a 3 ans »
Et, malheureusement, la maladie de Charcot a également touché le cercle proche d’Éric Judor puisque son ami, et associé pour la marque The Bold Club, est atteint de cette maladie dégénérative. Nicolas Beretti, 40 ans, a appris qu’il était atteint de cette maladie il y a environ 3 ans.
D’après son site internet, il a appris son diagnostic il y a 3 ans et les médecins lui avaient dit qu’il ne lui restait que 3 ans à vivre. Il a donc créé une newsletter sur le sujet, pour aider les autres personnes qui vivent avec cette maladie (patients ou entourages).
« Je m’appelle Nicolas et depuis janvier 2023, je me bats contre la maladie de charcot, qui m’est tombée dessus par hasard. Pas de bol. Il me reste l’écriture pour faire partie du monde, alors j’en profite », écrit-il alors sur son site web.
« C’est une maladie qui frappe au hasard »
« Je vous envoie de temps en temps un petit mot, écrit avec le cœur (et les yeux, merci la SLA !), pour vous dire des choses et vous faire passer un bon moment, j’espère », dit Nicolas Beretti au sujet de sa newletter disponible sur son site. Et, vous pouvez aussi trouver plein de ressources sur le sujet sur son site.
« Nicolas Beretti. Ça, c’est mon nom. C’est d’origine Corse. Avant, je faisais du Taekwondo, de la randonnée, du vélo, du foot, mais ça, c’était avant. Maintenant je me bats contre la maladie de charcot depuis 2023. C’est une maladie qui frappe au hasard« , écrit l’entrepreneur.
Éric Judor, un vrai soutien pour Nicolas Beretti
Sur son compte Instagram, il évoque souvent le sujet et partage son quotidien avec la maladie, de quoi aider de nombreuses personnes atteintes de cette pathologie agressive. Et, heureusement, il peut aussi compter sur son ami, Éric Judor, très présent à ses côtés dans cette bataille.
D’ailleurs, sur le compte Instagram d’Éric Judor, l’humoriste a récemment partagé un message très attendrissant destiné à son ami, Nicolas Beretti. La vidéo qu’il a postée sur Instagram date de ce 18 novembre 2025. Et voici ce qu’il est écrit en description :
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« Vous vous souvenez de mon gars, le faux bûcheron dans qui est l’imposteur. Et bien il ne peut plus parler, plus marcher, aujourd’hui, enfermé dans son corps, à cause de cette maladie de Charcot. Mais si la recherche avance plus vite, on va le sauver, et sauver des milliers d’autres personnes ».
Nicolas Beretti est aussi jeune papa
« Y a une cagnotte. Moi je donne. Vous pouvez aussi, si le cœur vous en dit. ARSLA, c’est là que ça se passe. Courage mon Nicolas Beretti, on va prendre exemple sur toi et on va se battre à tes côtés. Bisous mon vieux. Stay strong (c’est de l’américain) », a-t-il ajouté.
Pourquoi « faux bûcheron » ? Parce que Nicolas Beretti a déjà été aperçu dans une vidéo de Squeezie « Qui est l’imposteur » avec Éric et Ramzy. Nicolas se faisait donc passer pour un bûcheron et était en fait le complice d’Éric.
Notez que Nicolas Beretti est également marié et est un jeune papa qui a eu un bébé il y a peu de temps. C’est « un mec qui bouffe la vie et qui inspire les autres à en faire autant. Il y a trois ans, il sent une petite faiblesse dans sa jambe droite », entend-on dans la vidéo publiée par Éric Judor.
Qu’est-ce que l’ARSLA et le projet SLIA ?
ARSLA est une Organisation à but non lucratif qui travaille à « vaincre la maladie de Charcot ». D’ailleurs, Nicolas Beretti a expliqué qu’il était « en guerre contre la maladie de Charcot avec l’IA » grâce à ARSLA et grâce au projet SLIA, qui utiliserait l’intelligence artificielle dans sa recherche contre cette maladie.
« Le défi permanent de l’ARSLA, sur tout le territoire français, est de répondre à l’évolution des besoins des malades pour favoriser l’accès aux soins, pour améliorer leur qualité de vie et celle de leurs proches », peut-on notamment lire sur le site officiel.
Le projet SLIA a pour but de « permettre une nouvelle impulsion pour la recherche sur la SLA, maladie très complexe et incurable sur laquelle les chercheurs travaillent sans relâche mais sans résultat concluant depuis des années », lit-on sur le site officiel.
Utiliser l’intelligence artificielle pour la recherche médicale
L’objectif est de « mobiliser la puissance de l’Intelligence Artificielle pour accélérer dès aujourd’hui la compréhension de la maladie et la création de nouvelles molécules », explique aussi le site internet. Il s’agit d’une « collectif de bénévoles et de malades qui travaillent main dans la main avec l’ARSLA ».
« 100% des fonds sont récoltés par l’ARSLA et financent directement les projets utilisant l’IA, au bénéfice de l’ensemble des malades », explique le site. L’ami d’Éric Judor, qui est atteint de la maladie de Charcot, serait même le créateur du projet SLIA.
D’ailleurs, afin de mettre à bien ce projet, Nicolas Beretti a réussi à lever des fonds pour le projet, plus de 500 000 euros en seulement quelques mois. Un bon départ pour financer la recherche pour lutter contre cette maladie très difficile à vaincre.
« L’IA peut contribuer à développer des traitements personnalisés »
Avec le projet SLIA, l’objectif est d’utiliser l’intelligence artificielle pour analyser « les données génétiques des patients atteints de SLA », lit-on sur le site du projet.
« L’IA peut contribuer à identifier des cibles thérapeutiques spécifiques et à développer des traitements personnalisés adaptés à chaque individu. Cela pourrait ouvrir la voie à des thérapies plus efficaces et ciblées pour la SLA », peut-on y lire