Nicolas Sarkozy fait une révélation sur sa fille Giulia « malade » pendant son incarcération
À quatre jours de la sortie de Le Journal d’un prisonnier (Fayard), Nicolas Sarkozy voit déjà son livre alimenter le débat. L’ex-président y revient sans détour sur ses vingt jours d’incarcération à la prison de la Santé et sur l’impact de cette période sur ses proches.
Parmi les passages les plus marquants, ceux où il raconte la fragilité de sa fille Giulia, 14 ans, face à sa condamnation et à l’exposition médiatique.
Nicolas Sarkozy revient sur son incarcération
Dans Le Journal d’un prisonnier, à paraître le 10 décembre 2025, Nicolas Sarkozy raconte avec un ton très direct son quotidien derrière les barreaux.
Condamné à cinq ans de prison, dont une partie ferme, dans le cadre du procès libyen, il a passé vingt jours à la Santé avant sa sortie le 10 novembre, comme l’ont rappelé Europe 1 et Le Figaro les 6 et 7 décembre.
L’ancien président décrit ce choc carcéral avec une précision presque sèche : « l’absence de toute couleur, le gris qui dévorait tout », ou encore la cellule où il vivait enfermé « 23 heures sur 24 ».
Très vite, il dit avoir prié, un geste venu « comme une évidence », pour avoir « la force de porter la croix de cette injustice ».
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Ses journées étaient partagées entre discussions avec l’aumônier, repas frugaux : laitage, barre de céréales, eau minérale et surtout l’écriture.
Il se souvient avoir rédigé son texte « au Bic sur une petite table en contreplaqué », avant de transmettre chaque page à ses avocats.
Alors qu’il s’apprête à débuter sa tournée de dédicaces dès le 13 décembre à Neuilly-sur-Seine, les libraires se préparent déjà à une affluence record.
Certains lecteurs, interrogés par BFMTV, saluent une expérience hors du commun quand d’autres jugent pas très opportun de publier un ouvrage sur trois semaines de détention. Quoi qu’il en soit, les éditions Fayard s’attendent à un succès massif.
Il revient sur la maladie de sa fille
Mais le passage qui touche le plus dans ce livre, que Gala.fr a pu consulter le 8 décembre, concerne la plus jeune des enfants Sarkozy-Bruni. L’ancien chef de l’État dévoile en effet comment sa fille Giulia, 14 ans, a vécu l’annonce de son incarcération.
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Le 21 octobre, jour où il quitte leur maison de la Villa Montmorency pour rejoindre la prison du XIVᵉ arrondissement, il la voit lutter pour tenir debout malgré une « forte fièvre ».
Elle insiste pourtant pour rejoindre ses frères afin de saluer les soutiens présents, glissant à sa mère : « Je veux être aux côtés de papa, il serait trop déçu ».
Quelques jours plus tard, pour la protéger du tumulte médiatique, ses parents décident de l’envoyer à Madrid.
Depuis l’Espagne, l’adolescente appelle son père mais réclame aussi le droit de lui rendre visite, rentrant même « en larmes » de l’école après l’annonce de sa condamnation, le 25 septembre.
Sa première venue au parloir, en présence de Carla Bruni et de son frère Jean, est décrite comme un moment bouleversant : « Elle s’est jetée dans mes bras, les yeux humides d’émotion ». Nicolas Sarkozy note son attitude « moins adolescente, plus adulte » et promet dès lors un appel quotidien.
Lors d’une visite suivante, Giulia lâche même, avec la spontanéité qu’il lui connaît : « C’est surprenant, même en prison tu arrives à être élégant ! ».
Une phrase qui, écrit-il, signifiait simplement qu’elle le trouvait « en bonne forme ». Un détail qui l’a profondément ému.