Nicolas Sarkozy incarcéré : Combien de temps passera-t-il derrière les barreaux ?
Incarcéré ce 21 octobre, Nicolas Sarkozy a déjà fait appel et espère une remise en liberté dans les prochaines semaines.
Nicolas Sarkozy en prison : quelles-sont ses conditions de détention ?
Nicolas Sarkozy dort en prison. Une réalité que beaucoup ont du mal à se figurer, l’homme politique étant également ancien chef de l’État. Malgré tous les efforts de ses avocats pour lui éviter la prison, le père de Giulia a été incarcéré à la Santé (14ᵉ arrondissement de Paris) ce 21 octobre. S’il n’a « pas peur de la prison », l’ancien président de la République bénéficie d’un traitement adapté. Enfermé dans une cellule de 9 m², il y a accès au téléphone 24 h/24 et dispose d’accessoires auxquels il peut prétendre compte tenu de ses moyens financiers.
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) October 21, 2025
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Par ailleurs, il ne croisera aucun autre détenu durant son incarcération, son statut impliquant une attention accrue de la part des surveillants.
S’il accepte de s’y trouver quelques semaines, pas sûr que Nicolas Sarkozy tienne le coup encore cinq ans. C’est pourquoi son avocat a fait appel dès son arrivée à la Santé, espérant un aménagement de peine dans les plus brefs délais. Celui-ci impliquera une mise en liberté avec contrôle judiciaire et assignation à résidence avec bracelet électronique.
L’ex-chef de l’État libéré avant les Fêtes ?
Si la demande est faite, il faudra attendre encore quelques semaines avant que la demande soit traitée. Par chance, le délai maximal est estimé à deux mois, soit avant le 21 décembre. Ce qui laisse entrevoir une perspective de libération avant les Fêtes et un rapide retour auprès des siens.
La décision sera débattue lors d’une audience et en présence de trois magistrats de la chambre d’appel des correctionnels. Seront également présents un représentant du parquet général ainsi que les avocats de Nicolas Sarkozy. Ce dernier n’est d’ailleurs pas obligé de participer aux débats, mais pourra être extrait de sa cellule pour comparaître à l’audience (publique).
Les magistrats seront chargés d’établir la gravité des faits et ainsi d’estimer qu’il existe des risques à remettre en liberté le détenu. Dans le cas où sa demande de remise en liberté est refusée, l’ex-chef de l’État pourra faire appel une deuxième, voire une troisième fois. À noter que, dans son cas, ni l’âge ni l’état de santé n’entrent en compte dans la décision des magistrats. Par ailleurs, il est dans l’attente d’une autre décision de justice, cette fois dans l’affaire dite « Bygmalion ». Reste donc à savoir si la Cour d’appel accepte ou rejette son recours.
« Dans le premier cas, un nouveau procès pourra s’ouvrir devant la cour d’appel. Dans le second, la condamnation en appel de Nicolas Sarkozy à un an d’emprisonnement, dont six mois ferme, pour le ‘financement illégal’ de sa campagne électorale en 2012, deviendra définitive. S’il demeure alors écroué, il devra probablement purger sa peine en prison », détaille Franceinfo.