Nicole Croisille : avant de mourir, la chanteuse avait choisi l’euthanasie en Belgique
Le monde de la musique a appris avec émotion la mort de Nicole Croisille le 4 juin dernier. La chanteuse est décédée des suites d’un cancer du foie, mais les révélations du magazine Elle sont venues tout bouleverser.
En effet, avant de décéder, elle avait fait le choix d’aller se faire euthanasier en Belgique.
Nicole Croisille morte à l’âge de 88 ans
Nicole Croisille s’est éteinte dans la nuit du 3 au 4 juin 2025 à l’âge de 88 ans, à Paris, des suites d’un cancer du foie.
Mais ce départ, elle l’avait imaginé autrement. Comme le révèle Elle, la chanteuse avait tout organisé pour mourir dignement grâce à l’euthanasie, légale en Belgique.
Elle devait se rendre à Namur, accompagnée par un proche et un membre de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, pour que tout se fasse dans la sérénité.
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Mais son état de santé s’est brusquement aggravé : hospitalisée en urgence le 1er juin, elle est finalement décédée dans une clinique parisienne, sans avoir pu rejoindre la Belgique.
C’est ce même 4 juin, qu’elle avait noté dans son agenda comme Le grand départ, qu’elle a rendu son dernier souffle.
Une ironie tragique, pour une femme qui voulait partir sans douleur ni dépendance, selon ses propres termes.
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Son dernier souhait dévoilé
Dans une interview poignante accordée au magazine Elle le 12 mai et qui vient seulement d’être dévoilée, Nicole Croisille avait posé une seule condition : que ses mots ne soient publiés qu’après sa mort.
« Je ne veux pas devenir dépendante, encore moins être un poids. […] La dignité n’a pas d’âge », confiait-elle.
“Pourquoi continuer à souffrir ?”, demandait-elle aussi. Son choix de l’euthanasie, mûrement réfléchi « depuis des années », était aussi un message d’humanité et de compassion.
Son visage était fatigué, son corps affaibli. “J’ai l’air d’être enceinte”, avait-elle confié à la journaliste Marion Ruggieri, venue l’interviewer pour Elle.
Quant aux obsèques, il n’y en aura pas. Comme l’a rapporté Jean-François Guyot de l’AFP sur X, Nicole Croisille ne souhaitait aucune cérémonie. Une ultime décision, à son image : sobre, digne et résolument libre.