Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. People

« Trop fertile » : Barbara Pravi a dû avorter plusieurs fois

Publié par Alicia Trotin le 05 Juin 2023 à 23:33
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

La chanteuse était invitée chez France TV Slash et lors de l’interview, elle a parlé sans tabou des multiples avortements qu’elle a reçus. Un témoignage fort où elle aborde la thématique de l’hyperfertilité ainsi que celles des violences gynécologiques. Une période de sa vie intense en émotions.

À lire aussi : À Paris, des messages anti-avortement ont été placardés sur les Vélib’

Barbara pravi

Le diagnostic de l’hyperfertilité

L’émission était centrée sur l’adolescence de Barbara Pravi. Une époque tumultueuse où la jeune femme à traverser de terribles épreuves. En effet, atteinte d’hyperfertilité, la jeune femme tombait très souvent enceinte. Une situation qui l’a obligée à avorter plusieurs fois alors qu’elle n’avait même pas 18 ans.

« Je suis tombée enceinte alors que je prenais la pilule. J’ai avorté plusieurs fois. J’ai été diagnostiquée trop fertile, sauf que je ne le savais pas ».

Des étapes douloureuses et dont la cause était encore très floue. L’artiste ne comprenait pas ce qu’il se passait à l’époque. Une situation terrible et effrayante puisque la jeune femme qu’elle était ne pouvait même pas utiliser les moyens de contraceptions classiques.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

« Et ce qui a été très dur est que c’est arrivé plusieurs fois et c’était incompréhensible. D’abord, je me protégeais, et ensuite je prenais la pilule, l’implant ou autre, et ça ne fonctionnait pas. »

À lire aussi : « L’avortement, un génocide » : des proches de Marine Le Pen et membres du RN ouvertement anti IVG ?

Un gynécologue abominable

Elle s’était déjà confié sur ce sujet en 2020 auprès de Simone Media. En effet, elle avait expliqué que son expérience avec le planning familial et les médecins de l’hôpital avait été désastreuse et particulièrement douloureuse. À chaque fois, elle était certaine de recevoir des commentaires sur son éducation et ses valeurs.

« À chaque fois que j’allais voir les médecins, on me disait que c’était de ma faute. »

Un de ses avortements est gravé dans sa mémoire. En effet, la barrière déontologique a été largement franchie par un gynécologue aux propos affreux. Une situation qui ne se fait jamais par plaisir d’ordinaire, s’est transformée en véritable calvaire.

« La deuxième fois, je m’en souviens très bien parce que j’étais dans un hôpital où c’était un homme. Le médecin a refusé de me donner la pilule. Il m’a dit ‘Moi, je n’avorte pas les petites p*tes comme vous’. »

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Un épisode de sa vie auquel elle fait référence dans la chanson Chair, qui traite de la difficulté de l’IVG, actuellement en péril dans plusieurs pays. Heureusement, elle raconte que son père a pris sa défense et n’a pas accepté qu’on adresse de telles paroles à sa fille.

« J’ai appelé mon père. Il est venu me sauver. On a défoncé la porte de ce médecin qui était en consultation. Mon père hurlait : “Mais comment vous pouvez parler comme ça à une gamine de 17 ans ? Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? De ce que vous laissez comme trace à cette fille après ? Comment elle va grandir ?”

À lire aussi : « Roh ça va c’est pas plus gros qu’un pénis » : les témoignages glaçants de 20 femmes victimes de violences gynécologiques et obstétricales