Affaire Garrido/Corbière : Le Point balance sur le journaliste à l’origine de l’article polémique
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C’est une histoire qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Mercredi 22 juin 2022, Le Point sort un article dans lequel sont dévoilés des échanges irrespectueux entre Raquel Garrido et Alexis Corbière et leur femme de ménage. Mais rapidement, le journal s’est rendu compte qu’il s’agissait d’une supercherie, obligeant le directeur de la rédaction, Etienne Grenelle à s’expliquer dans Culture Médias ce lundi 27 juin 2022.
Une affaire rocambolesque
Tout commence mercredi 22 juin 2022 en fin d’après-midi. Le Point dévoile un article qui dévoile des échanges supposés entre Raquel Garrido et sa femme de ménage. Dans ces derniers, la femme politique appartenant à la France Insoumise se montre particulièrement irrespectueuse envers celle-ci. Dans les textos, la femme de ménage réclame son salaire alors que le couple refuserait de la payer.
Des échanges qui ont choqué mais qui ont rapidement été démentis par les principaux intéressés : « Je demande le licenciement immédiat du journaliste auteur de l’article. Je n’en resterai pas là.(…) Ma famille a trop souffert. Le tort causé est indélébile ». Même son de cloche pour Alexis Corbière qui a réagi sur Twitter : « Le rédac-chef nous présente ses excuses et retire l’article. Soit. Mais, cela ne peut en rester là ».
Le directeur de la rédaction du Point sort du silence
Un véritable tollé de la part de la réaction du Point qui a obligé Etienne Grenelle à sortir du silence. Le directeur de la rédaction du Point était invité ce lundi 27 juin 2022 dans l’émission Culture Médias sur Europe 1.
Il s’est confié sur cette affaire, dénonçant « le double enfumage » dont la rédaction a été victime. « Comme lorsqu’il y a un accident industriel, il a plusieurs facteurs. Nous essayons de comprendre ses facteurs » commence-t-il par confier avant de se montrer on ne peut plus ferme : « Il y a un double enfumage. Il y a d’abord des gens qui ont essayé de monter une affaire qui n’existait pas. Et ensuite un journaliste qui a perdu la raison et enfumé sa hiérarchie sur au moins trois points : les entretiens qu’il a eus ou n’a pas eus, les documents qu’il y a obtenus et la manière dont ils les a obtenus. Si notre journaliste nous avait dit la vérité sur la manière dont il a obtenu ces documents, jamais l’article n’aurait été publié. »
