« J’aurai besoin de vous » : Emmanuel Macron président en 2032 ? Cette déclaration qui en dit long
Crise politique, gouvernement fragilisé, popularité en berne… Emmanuel Macron traverse l’une des périodes les plus délicates de son second mandat. Et pourtant, alors que son avenir institutionnel semble verrouillé par la Constitution, le président a récemment glissé une phrase qui en dit long lors d’un meeting.
Une déclaration en apparence anodine, qui a surpris tout le monde et a relancé les spéculations sur les ambitions du chef de l’État. Et si Emmanuel Macron n’avait pas dit son dernier mot ?
Une popularité en chute libre
Depuis les élections européennes de juin 2024, Emmanuel Macron traverse une crise politique sans précédent. Le Rassemblement national a remporté près de 35 % des voix, reléguant la coalition Ensemble à seulement 14,6 %, marquant un véritable séisme politique. Face à ce revers, Macron a pris une décision choc : dissoudre l’Assemblée nationale le 9 juin 2024, sans prévenir son gouvernement.
Mais loin de rétablir l’ordre, cette dissolution a plongé l’exécutif dans la tourmente. En moins de deux ans, quatre Premiers ministres se sont succédé : Élisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier, et enfin François Bayrou. Le gouvernement de Michel Barnier, en poste de septembre à décembre 2024, a même été renversé par une motion de censure (331 voix contre 244). U événement exceptionnel qui n’était plus arrivé depuis 1962.
Cette instabilité se répercute dans l’opinion publique. Selon un sondage Elabe pour Les Échos et i>Télé, en avril 2025, seulement 26 % des Français faisaient confiance à Macron pour « gérer efficacement les problèmes du pays », tandis que 68 % s’en défiaient.
Un mois plus tard, en juin 2025, l’Ifop pour Ouest‑France plaçait son taux d’approbation à 29 %., un niveau historiquement bas, comparable à celui des périodes de forte contestation sociale, comme les Gilets jaunes.
Ajouter à cela les sondages autour de la dissolution : 70 % des Français pensent que cette décision a fait perdre du temps à la France, et autant jugent qu’une nouvelle dissolution serait tout à fait possible si la situation se détériore encore.
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Emmanuel Macron exclu de la prochaine présidentielle
Dans ce contexte d’impopularité persistante et de crise institutionnelle, une question se pose inévitablement : qu’adviendra-t-il d’Emmanuel Macron après 2027 ? Car selon l’article 6 de la Constitution, un président de la République ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En clair : Macron ne pourra pas se représenter lors de la prochaine présidentielle.
Ce verrou juridique, pourtant très clair, a nourri certaines spéculations. À plusieurs reprises, des proches du président ont été soupçonnés de vouloir le faire sauter, à commencer par Richard Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale, qui avait évoqué l’idée en 2023. Emmanuel Macron lui-même avait alors réagi sèchement, qualifiant toute discussion sur ce sujet de « panurgisme imbécile », expliquant qu’il ne croyait pas à une démocratie sans alternance.
Et pourtant… malgré cette ligne officielle, l’hypothèse d’un retour ultérieur n’est pas exclue. Car rien n’interdit à un ancien président de revenir après un mandat d’interruption. Une fois 2027 passé, Macron serait donc parfaitement en droit de se présenter à nouveau en 2032.
Une perspective qui, jusqu’à récemment, semblait lointaine, presque théorique. Mais une déclaration récente du président, adressée à ses jeunes soutiens, est venue tout changer.
Un rendez-vous stratégique avec la jeunesse
Le 5 juillet 2025, Emmanuel Macron fait une surprise remarquée : il s’invite au meeting célébrant les 10 ans des Jeunes en marche (anciennement Jeunes avec Macron), organisé au Cirque d’hiver à Paris. Un moment soigneusement orchestré, en pleine tempête politique, où le président adopte un ton à la fois écoute, encouragement et mise au point stratégique.
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Face à une salle acquise à sa cause, Macron multiplie les références à l’engagement, au collectif, et à l’importance de “tenir bon” malgré les vents contraires. Il parle transmission, action, responsabilités. Il invite les jeunes à ne pas céder au découragement, à se battre pour leurs idées, à défendre les valeurs républicaines “face aux extrêmes”.
Mais derrière ce message rassembleur, une autre lecture se dessine. Le chef de l’État semble répondre, sans le dire frontalement, à ceux dans son camp qui regardent déjà vers 2027. Notamment à Gabriel Attal, qui a récemment évoqué dans les médias la nécessité de « reconstruire une offre politique » pour la prochaine présidentielle. Une phrase lourde de sens, interprétée comme un début de positionnement.
Macron, lui, recadre : « Ce n’est pas le moment de parler de présidentielle », lance-t-il. Avant d’ajouter qu’il faut « penser plus loin que l’immédiat », et se concentrer sur « ce qui vient après ».
Une manière de garder le cap, et de rappeler qu’en dépit des crises, il entend rester au cœur du jeu politique. Mais une phrase en particulier a retenu l’attention : Emmanuel Macron a affirmé devant les militants qu’il aurait « besoin d’eux pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans ». Une formule qui en dit long sur ses intentions.
Une phrase qui n’est pas passée inaperçue
La phrase n’a pas tardé à faire réagir. Derrière cet appel à l’engagement sur dix ans, beaucoup ont vu un signal à peine voilé. Si 2027 lui est constitutionnellement interdit, 2032 — et même 2037 — restent bel et bien dans le champ des possibles. Rien ne l’empêche, en effet, de revenir après une période d’interruption. Et ce genre de déclaration, aussi vague soit-elle, ressemble fort à une prise de date à long terme.
Dans son camp, certains y voient un simple encouragement adressé à la jeunesse. Mais pour d’autres, plus lucides ou plus critiques, c’est une stratégie assumée : Macron entretient le doute, reste présent dans les esprits, et prépare doucement un éventuel retour. Une manière de garder la main sur son mouvement, de poser les jalons… tout en laissant les autres candidats potentiels se battre entre eux.
Il n’en est pas à son coup d’essai. En janvier dernier, lors de ses vœux à la presse, Macron affirmait qu’il n’avait “pas du tout envie de quitter la vie politique”. En privé, certains rapportent même qu’il ne supporte pas l’idée d’être mis de côté. Une nouvelle carrière internationale, un rôle de “faiseur de rois”, ou carrément un troisième acte à l’Élysée ? Rien n’est exclu.
Pour l’instant, aucune réaction officielle n’a été formulée du côté de ses opposants. Une phrase qui ne passe pas inaperçue et qui risque de faire réagir. Et si Emmanuel Macron n’avait pas vraiment tiré sa révérence ?
- 09/07/2025 à 13:55Macron, dégage vite et définitivement …!!!!
- 09/07/2025 à 04:57Un Président catastrophe.
- 08/07/2025 à 21:47"Franchement, Emmanuel Macron c’est peut-être le président le plus déconnecté qu’on ait eu sous la 5e République.Les gens galèrent, les prix explosent, la dette enfle… et lui, il continue comme si de rien n’était.Toujours plus pour les riches, toujours moins pour nous.Et il oserait encore se représenter ?C’est pas à nous de payer pendant que les gros s’en sortent tranquilles.Qu’il parte. Et qu’il emporte son mépris avec lui.Aucune honte (la face comme le cul)
11 commentaires