Brigitte et Emmanuel Macron soupçonnés d’avoir commandité un assassinat : le GIGN s’en mêle
Candace Owens, figure de l’extrême droite américaine déjà connue pour relayer des rumeurs visant Brigitte Macron, a encore franchi un cap en affirmant sur X que le couple présidentiel aurait « commandité et financé » son assassinat.
Ces accusations délirantes, vues des dizaines de millions de fois, ont fait bondir, ou plutôt éclater de rire, du côté du GIGN et de l’armée française, qui dénoncent des affabulations sans aucun lien avec la réalité.
Candace Owens accuse le couple Macron
Dans sa publication du 22 novembre, Candace Owens assure qu’un mystérieux « haut fonctionnaire du gouvernement français » l’aurait prévenue d’un projet d’assassinat piloté par l’Élysée.
Le plan, dit-elle, aurait été confié à « une petite équipe du GIGN », dans laquelle figurerait même un Israélien, avec des « plans formalisés » prêts à l’emploi.
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Elle avance aussi que le meurtrier du blogueur conservateur Charlie Kirk « s’est entraîné avec la 13e brigade de la Légion française ».
Du côté du GIGN, ces propos ont surtout provoqué quelques éclats de rire : « c’était énorme quand même ! C’est ridicule. Le problème, c’est que des gens peuvent y croire », souffle une source.
Les gendarmes rappellent que leur unité reste une force de sécurité intérieure, soumise à un cadre légal strict, et qu’un tel scénario n’a rien à voir avec leur rôle ni avec leurs capacités opérationnelles, malgré la visibilité internationale qui attire souvent fantasmes et interprétations hasardeuses.
Un démenti clair et net
Les accusations visant la Légion étrangère suivent le même schéma : l’armée précise qu’ »il n’y a pas eu d’entraînement de la Légion étrangère au camp Riley » et que Tyler Robinson n’a jamais fait partie des effectifs.
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Malgré ces démentis clairs, Candace Owens continue d’évoquer des exercices militaires et des réseaux occultes sans apporter le moindre élément concret.
Pour plusieurs spécialistes du complotisme, cette escalade serait liée aux poursuites en diffamation engagées par les Macron, qui auraient poussé la podcasteuse à multiplier les accusations spectaculaires pour mobiliser ses soutiens.
Une stratégie qui repose davantage sur la viralité que sur les faits, et qui illustre la manière dont certains acteurs politiques entretiennent leur image en s’enfonçant dans un récit parallèle où tout devient possible… sauf la vérité.