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Après avoir appelé les « fachos pas fâchés » à voter pour la NUPES… Mélenchon tente tant bien que mal de s’expliquer

Publié par La rédaction le 15 Juin 2022 à 16:22

Dans les dernières heures d’une campagne électorale, la moindre erreur est fatale. Notamment vis-à-vis des opposants qui ne manquent pas de surfer dessus pour tenter d’affaiblir. En première ligne pour remporter les élections législatives, Jean-Luc Mélenchon pourrait probablement avoir perdu du terrain. Et pour cause. Comme le montre la vidéo qui suit, il a appelé les « fachos pas fâchés » à voter pour lui ! L’erreur qu’il ne fallait pas faire ?

Jean-Luc Mélenchon a fait une bourde énorme

Malheureusement pour lui, c’est à une heure de grande écoute sur le plateau du journal de France 2, que Jean-Luc Mélenchon a gaffé. Au pire des moments ? Probablement… En effet, interrogé sur le sujet du second tour des élections législatives, le leader de la Nupes, qui rêve du fauteuil de Premier ministre, a été l’auteur malheureux d’une phrase qui n’a pas manqué d’interpeller.

« S’il y a des fachos qui ne sont pas trop fâchés, mieux vaut qu’ils votent pour nous que de rester à la maison ou de voter pour Marine Le Pen », a ainsi confié, en direct, Jean-Luc Mélenchon. Une aubaine pour ses opposants qui, en quelques heures, se sont précipités pour lui tomber dessus par réseaux sociaux interposés, dont Christophe Castaner : « On avait vu l’ambiguïté. C’est maintenant un rapprochement avec l’extrême droite ».

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Le leader de la Nupes assure qu’il s’agit d’un lapsus

Mais pourquoi Jean-Luc Mélenchon aurait-il bien pu dire ça ? En réalité, le président de La France Insoumise a démenti, ce mardi 14 juin, expliquant qu’il était malheureusement coupable… d’un lapsus. « J’en appelais aux fâchés pas fachos, et non l’inverse », a-t-on pu voir sur le compte Twitter de l’homme politique. Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : ce n’était clairement pas le moment de faire une telle erreur. Ce dimanche 19 juin, la Nupes et Ensemble, parti présidentiel, seront très probablement au coude-à-coude. Qui obtiendra une majorité à l’Assemblée Nationale ? Le suspens demeure, pour l’heure, encore entier.

Source : La Dépêche