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Jean-Michel Blanquer pose avec un collectif d’extrême droite : il dénonce une manipulation

Publié par Gabrielle Nourry le 29 Avr 2022 à 5:45

Le ministre de l’Éducation nationale a été photographié dimanche soir, lors de la fête pour la victoire d’Emmanuel Macron. Jean-Michel Blanquer est en compagnie de plusieurs militantes du collectif d’extrême droite Nemesis. Suite à la mise en ligne de cette photo, il dénonce une manipulation.

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Jean-Michel Blanquer pris en photo par un groupe d’extrême droite

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Dimanche 24 avril, alors que des heurts ont éclaté dans certaines villes de France, Emmanuel Macron a fêté sa réélection avec ses proches. Parmi eux, se trouvait notamment Jean-Michel Blanquer. Ce dernier a d’ailleurs été photographié au Champ de Mars, en surprenante compagnie.

Le ministre de l’Éducation nationale a été pris en photo aux côtés de militantes du collectif d’extrême droite Nemesis qui se définit comme « un mouvement féministe identitaire » . Le collectif a publié une photo accompagnée de Jean-Michel Blanquer sur Twitter.

Sur le cliché on aperçoit le ministre entouré de sept jeunes femmes dont les visages sont floutés. L’une d’elles fait un doigt d’honneur. La photo a rapidement circulé sur les réseaux sociaux et a fait réagir, obligeant Jean-Michel Blanquer à s’exprimer.

https://twitter.com/CollectifN/status/1518332944980529152

Le ministre de l’Éducation nationale a donné des explications

Plusieurs syndicats ont demandé des explications et des excuses au ministre après ce cliché. Jean-Michel Blanquer a réagi le 26 avril, deux jours après la publication de la photographie. Le ministre de l’Éducation nationale a dénoncé une « grossière manipulation » de la part d’un collectif qu’il ne connaît pas.

Les militantes auraient selon lui, « profité de l’effusion de dimanche soir pour prendre une photo » avec lui. « Je ne partage rien avec eux. Je condamne aussi la vulgarité du procédé et des gestes » , a-t-il poursuivi.

Le collectif Nemesis a répondu à Jean-Michel Blanquer, expliquant qu’il s’agissait d’une « simple plaisanterie que les gens d’extrême gauche se sont fait une joie de faire semblant de ne pas comprendre » .