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« Mais ça ne va pas ! » : Une députée moquée pour avoir proposé de faire l’école dehors en pleine canicule

Publié par Elodie GD le 02 Juil 2025 à 13:04

Préoccupée face à l’absence d’initiatives du gouvernement en ces temps de canicule, la députée Renaissance Graziella Melchior fait une proposition pour le moins déconcertante.

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Un épisode de canicule historique

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La chaleur ne pardonne pas. Un constat unanime après un 1ᵉʳ juillet particulièrement chaud et durant lequel les températures culminaient à 41 °C. Face aux conditions insupportables, certains employeurs ont pris le parti de renvoyer chez eux les travailleurs en souffrance. D’autres ont dû péniblement composer avec la chaleur jusqu’en fin de journée, comme les enfants qui ont fait l’objet d’une surveillance accrue de la part des encadrants.

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Si tout le monde était soulagé de regagner ses pénates, le véritable calvaire s’est amorcé en fin de journée. Avec 38 °C enregistrés dans la capitale entre 18 h et 21 h, les franciliens n’étaient pas au bout de leur peine. Une chaude soirée qui a débouché sur une nuit particulièrement difficile.

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Et alors qu’une partie de la France s’efforce de surmonter les fortes chaleurs, les députés débattent. Dans l’hémicycle, les discussions vont bon train, s’inspirant de l’actualité. Interpellant Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, la députée Renaissance Graziella Melchior adresse une requête pour le moins étonnante.

La proposition de cette députée Renaissance scandalise
Capture d’écran CNews
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« Faire classe dehors, dans les parcs et les forêts »

Après avoir assuré son soutien aux travailleurs contraints d’évoluer « en extérieur, en plein soleil », elle enchaîne sur « l’adaptation de l’école aux enjeux climatiques ». Un sujet qui prend tout son sens alors même que le réchauffement climatique fait des siennes, faisant grimper le mercure à des niveaux historiques.

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Ainsi, la députée évoque le sujet de l’éducation au contact de la nature. Un changement qui lui tient visiblement à cœur et qu’elle trouve plus que jamais nécessaire en ces temps de canicule. C’est pourquoi elle invite les enseignants « à faire classe dehors, dans les parcs et les forêts qui constituent des îlots de fraîcheur ». Un souhait qu’elle aspire à réaliser au travers d’une proposition de loi transpartisane.

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L’idée séduit sur le papier, pourtant, elle est accueillie par les contestations du Rassemblement national. « Mais ça ne va pas, il fait 40 °C dehors », s’indignent les députés de Marine Le Pen. Et on le leur concède… Si les parcs et forêts constituent un îlot de fraîcheur lorsque le mercure affiche entre 25 et 30 °C, il n’est pas indiqué de s’y trouver par fortes chaleurs. En particulier les enfants, qui constituent une grande part de la population dite fragile.