Ce fruit d’automne qui aide à réduire cholestérol et graisse abdominale, selon une étude
À l’approche de l’hiver 2025, les chercheurs s’intéressent de près à un fruit d’automne que l’on croise facilement dans les sous-bois et sur les étals. D’après une étude scientifique menée au Portugal, il agirait comme un puissant antioxydant, capable d’aider à réduire le cholestérol et la graisse abdominale. Très présent dans les Pyrénées-Atlantiques, ce fruit familier pourrait bien devenir l’allié inattendu de nos assiettes.
Depuis des années, les messages de prévention rappellent combien il est important de surveiller son taux de lipides sanguins. Pour beaucoup, cela rime avec régimes répétés, frustration et contrôles médicaux réguliers. L’idée qu’un simple fruit, typique de l’automne, puisse accompagner ce travail de fond a donc de quoi intriguer, surtout lorsqu’il est déjà largement disponible chez les producteurs locaux.
Le casse-tête du cholestérol pour un adulte sur cinq
D’après les données de la Fédération française de cardiologie, environ un adulte sur cinq présente en France un taux de mauvais cholestérol trop élevé. Ce chiffre signifie que, dans chaque famille ou presque, quelqu’un se voit tôt ou tard rappeler à l’ordre par son bilan sanguin. L’excès de cholestérol est régulièrement pointé du doigt comme un facteur de risque majeur de maladies cardiovasculaires, avec à la clé des infarctus ou des AVC.
Face à ce constat, l’alimentation devient un levier central. On apprend à limiter certains produits riches en graisses, à surveiller la fréquence des plats préparés, à bouger davantage. Mais saviez-vous que, parmi tous ces conseils, un simple fruit de saison pourrait aussi prendre une place de choix dans l’assiette ? C’est précisément ce que suggèrent les résultats de l’étude menée par des scientifiques portugais.
Un fruit d’automne mystérieux passé au crible des chercheurs
Le fruit étudié appartient à la grande famille des akènes, ces fruits secs dont la graine est protégée par une enveloppe solide. On le retrouve facilement dans les campagnes, particulièrement dans les Pyrénées-Atlantiques où il fait partie du paysage automnal. On le déguste volontiers quand les températures se rafraîchissent, sans forcément imaginer qu’il pourrait avoir un impact direct sur nos bilans sanguins.
Les chercheurs se sont intéressés à son potentiel antioxydant, déjà évoqué dans la littérature scientifique. Ils ont voulu vérifier si ce fruit d’automne pouvait réellement agir sur la graisse viscérale, cette graisse nichée au cœur de l’abdomen, ainsi que sur le cholestérol circulant dans le sang. Pour répondre à cette question, ils ont mis au point une expérience contrôlée, choisissant un modèle bien connu en laboratoire.
Une expérience de 35 jours sur des souris de laboratoire
Pendant 35 jours, les scientifiques ont travaillé avec des souris de laboratoire, réparties en trois groupes distincts. Le premier groupe recevait une alimentation classique, sans ajout particulier, de manière à servir de référence. Le deuxième groupe avait droit à une petite quantité de ce fruit dans son régime alimentaire, histoire d’observer un effet éventuel à faible dose.
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Le troisième groupe, lui, bénéficiait d’une portion plus importante du même fruit, intégrée de façon régulière pendant toute la durée de l’expérience. Cette organisation permettait de comparer non seulement l’effet de la consommation par rapport à une alimentation standard, mais aussi l’impact d’une dose plus généreuse. C’est ce dernier groupe qui a réservé aux chercheurs les résultats les plus surprenants.
Moins de graisse abdominale et un meilleur profil sanguin
Au terme des 35 jours, les souris ayant consommé la plus grande quantité de fruit présentaient une diminution notable de graisse viscérale. Cette graisse, parfois appelée graisse abdominale, est celle qui s’accumule autour des organes internes et qui inquiète particulièrement les professionnels de santé. La voir reculer chez les animaux les plus exposés à ce fruit d’automne a immédiatement attiré l’attention de l’équipe.
Dans le même temps, les analyses ont montré une baisse du cholestérol dans le sang de ces souris. Autrement dit, le groupe le plus gourmand en ce fruit bénéficiait à la fois d’une réduction de la graisse au niveau de l’abdomen et d’une amélioration de certains paramètres sanguins. Ce détail que peu de gens connaissent, c’est que les chercheurs ont aussi vérifié d’éventuels effets indésirables : aucun dommage sur les organes n’a été observé et le fruit ne semblait pas modifier le stress oxydatif.
Comment ce fruit piège le mauvais cholestérol
L’un des atouts de ce fruit réside dans sa teneur en fibres solubles. Ces fibres, présentes en bonne quantité, se comportent un peu comme une éponge à l’intérieur de l’intestin. Elles retiennent une partie des graisses et des substances indésirables, obligeant le corps à puiser dans le mauvais cholestérol circulant pour satisfaire ses besoins. Résultat : ce cholestérol en excès a tendance à diminuer, ce qui pourrait, à terme, alléger le risque de certaines pathologies.
Les chercheurs soulignent aussi que ce mécanisme n’entraîne pas de surmenage particulier pour l’organisme, ce qui renforce le caractère intéressant de ce fruit d’automne. Dans un contexte où l’on parle de plus en plus de solutions naturelles pour prendre soin de son cœur, ces résultats prometteurs rejoignent d’autres travaux sur les aliments riches en fibres. De la même manière que d’autres fruits, comme la grenade régulièrement citée pour ses propriétés, ce fruit de saison pourrait donc trouver sa place parmi les alliés du quotidien.
Une aide de plus dans l’alimentation, sans effet secondaire repéré
Autre point rassurant : l’étude n’a mis en évidence aucun impact négatif sur les organes des animaux, malgré la consommation prolongée. Le foie, les reins ou encore les tissus examinés ne montraient pas de dégradation particulière après ces 35 jours. Dans un domaine où de nombreux compléments sont parfois critiqués pour leurs effets secondaires, ce constat pèse lourd dans la balance.
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De la même façon, les mesures du stress oxydatif n’ont pas montré d’aggravation liée à ce fruit, ce qui est cohérent avec son profil antioxydant. Pour ceux qui cherchent des alternatives simples à intégrer à leur alimentation, l’idée de miser sur un produit de saison, déjà bien ancré dans la culture culinaire, devient d’autant plus séduisante. Reste à savoir comment le consommer pour profiter vraiment de ses propriétés.
La portion recommandée pour profiter de ses effets
Les nutritionnistes évoquent une portion d’environ 100 grammes de ce fruit une fois cuit ou grillé. Cela représente l’équivalent d’une dizaine de petites unités, faciles à partager lors d’un repas ou d’une collation. Dans l’esprit, on est loin d’un traitement lourd ou d’un complément compliqué : il s’agit simplement de laisser une place à ce fruit de saison dans son assiette, en parallèle d’une hygiène de vie globale.
Ces fameux 100 grammes peuvent être intégrés au dessert, en accompagnement d’un plat ou dégustés tels quels, à condition de rester raisonnable sur l’ajout de sucre ou de matières grasses. L’idée n’est évidemment pas de tout miser sur ce seul aliment, mais de l’utiliser comme un coup de pouce supplémentaire pour soutenir l’organisme. Là encore, ce sont surtout les fibres solubles et leur effet « éponge » qui intéressent les spécialistes.
Un fruit bien de chez nous, surtout dans le Sud-Ouest
Ce fruit est loin d’être rare en France, en particulier dans le Sud-Ouest. Dans les Pyrénées-Atlantiques, on le retrouve aussi bien en pleine nature que sur les marchés d’automne, vendu en vrac ou déjà prêt à être préparé. Il fait partie de ces symboles de la saison, au même titre que les feuilles qui tombent ou les soirées qui se rafraîchissent. Beaucoup le consomment par tradition, sans forcément imaginer son potentiel sur la graisse abdominale.
Ce détail que l’on oublie souvent, c’est qu’un aliment très simple et accessible peut parfois avoir un impact discret mais réel sur la santé. Entre les bonbons d’Halloween que l’on sait devoir consommer avec modération et les autres fruits reconnus pour leurs vertus, ce petit akène trouve progressivement sa place dans le paysage des « bons réflexes » d’automne. Et l’étude portugaise vient concrètement appuyer cette intuition.
Ce fruit d’automne que vous connaissez déjà
Au fond, tout porte à croire que ce fruit n’a rien d’exotique : il accompagne les promenades en forêt, les fêtes de village et les plats mijotés de fin d’année. Les scientifiques ont simplement mis en lumière ce que son profil nutritionnel laissait deviner : riche en fibres et antioxydant, il peut contribuer à faire reculer la graisse viscérale et le mauvais cholestérol, sans dommages observés sur les organes ni augmentation du stress oxydatif.
Vous l’aurez deviné : ce fruit n’est autre que la châtaigne. Consommée en environ 100 grammes par jour, sous forme de châtaignes cuites ou de fruits grillés, soit une dizaine de pièces, elle permettrait de profiter pleinement des effets observés chez les animaux, et désormais confirmés chez l’être humain. De quoi regarder d’un autre œil les prochains cornets fumants de châtaignes achetés au détour d’une rue ou d’un marché, en cette fin d’année 2025.