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La Covid-19 responsable d’une baisse de QI ? Le terrible constat d’une étude

Publié par Valentin Manien le 09 Mar 2024 à 19:57
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Dans un rebondissement aussi surprenant qu’inquiétant, la COVID-19 continue de dévoiler ses effets insidieux, bien au-delà des symptômes physiques initialement identifiés. Une vaste étude menée par l’Imperial College de Londres révèle que le virus ne se contente pas d’attaquer notre système respiratoire…

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Une baisse provisoire mais un constat inquiétant

Alors que le monde pensait avoir vu le pire de la COVID-19, une révélation surprenante vient ébranler nos certitudes. Loin des symptômes respiratoires et de la fatigue extrême, c’est notre intelligence qui serait mise à rude épreuve par le virus. Une étude menée par l’Imperial College de Londres révèle un impact significatif de la COVID-19 sur le quotient intellectuel, suggérant que le chemin vers la guérison pourrait être plus sinueux qu’on ne le pensait. Cet article plonge au cœur de cette découverte, explorant les méandres de notre cerveau post-Covid.

Imaginez un instant que, suite à une grippe un peu sévère, vous vous retrouviez avec un cerveau moins performant. C’est, en substance, ce que révèle l’étude britannique. Les personnes ayant contracté la Covid-19 et s’en étant remises montrent une baisse moyenne de 3 points de QI. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg. Pour ceux ayant vécu une expérience plus traumatisante, avec des symptômes persistants ou un séjour en soins intensifs, la chute est bien plus vertigineuse, atteignant jusqu’à 9 points. Une nouvelle qui nous fait réaliser l’ampleur des dégâts invisibles causés par le virus.

Tout n’est cependant pas perdu. L’étude apporte une lueur d’espoir, montrant que la baisse de QI semble être, dans une certaine mesure, réversible. Les patients qui se remettent progressivement de symptômes persistants ne subiraient qu’une légère diminution de leur QI, similaire à celle observée chez les individus se rétablissant rapidement du variant Omicron, qui, eux, ne présenteraient aucune baisse. Cependant, les chercheurs restent prudents, soulignant les potentielles conséquences à long terme sur la santé publique. La prévalence élevée de l’infection et son impact sur le cerveau pourraient en effet préfigurer une augmentation du risque de maladies cognitives, comme la maladie d’Alzheimer.

Les implications à long terme

Ce constat ouvre un nouveau chapitre dans notre compréhension de la COVID-19 et de ses effets à long terme. Il met en lumière la nécessité d’une prise en charge globale des patients, incluant un suivi neurologique et cognitif. Les implications pour les individus et pour la société dans son ensemble pourraient être considérables, affectant la productivité, la qualité de vie et même les systèmes de santé déjà sous pression. Cette étude souligne également l’importance de la vaccination et des mesures préventives pour limiter la propagation du virus et ses conséquences délétères sur notre santé mentale.

Une facette jusqu’alors sous-estimée de la COVID-19 : son impact sur notre intelligence. Bien que certains effets semblent réversibles, le tableau reste préoccupant, en particulier pour les cas sévères. Cette découverte nous rappelle l’importance de la vigilance et du soutien à la recherche scientifique, pour mieux comprendre et combattre les séquelles de la COVID-19. Alors que nous continuons à naviguer dans un monde post-pandémique, il est crucial de prendre soin de notre santé physique, mais aussi mentale et cognitive.