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Mpox : Le virus progresse en France, quelle est la situation ?

Publié par Elodie Gros-Désir le 06 Sep 2024 à 20:03

Alors que la variole du singe — ou virus mpox – inquiète, aucun cas du nouveau variant n’a encore été enregistré dans l’Hexagone.

Variole du singe : aucun cas dû au variant dans l’Hexagone

La variole du singe — renommé mpox – est présente en France. Ce, depuis 2022, quand les premiers cas ont été détectés. La même année, le pays avait observé un nombre de cas record et même alerté sur une épidémie de variole du singe. Une nouvelle alerte sanitaire qui n’avait alors pas manqué d’inquiéter la population, qui se remettait tout juste du covid-19.

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Et, tandis que le nouveau variant soulève l’inquiétude, les autorités françaises se veulent rassurantes. Seuls 14 cas de mpox ont été recensés au cours des deux dernières semaines, et aucun n’était dû au nouveau variant. Elles soulignent par ailleurs que « 143 cas de mpox ont été déclarés depuis le 1ᵉʳ janvier 2024 ». Des chiffres, encore une fois, bien loin du plus fort de l’épidémie en 2022.

Autre élément à retenir : à la lecture des données d’âge et de sexe, les autorités sanitaires voient se dessiner un profil type. En effet, sur les 143 cas recensés, 140 concernaient des hommes et seuls 3 concernaient des femmes. « Tous les cas concernaient des personnes adultes âgées entre 18 et 65 ans (médiane d’âge 36 ans) », précise encore les autorités sanitaires.

Virus mpox : quelle est la situation en Hexagone ?

Comment se prémunir contre le virus ?

Pas d’inquiétude, donc, pour le variant. Du moins, pas encore. Car, comme le stipulent les médias, il fait actuellement rage en Afrique de l’Est. En Europe, un cas a été signalé par l’agence suédoise de santé publique le 15 août dernier. Une information qui n’avait pas manqué de semer un vent de panique sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Il faut noter que les cas relevés en France n’ont pas mené vers une forme sévère de la maladie. En effet, à peine 5 % des cas ont mené à une hospitalisation « en raison de douleurs intenses, associées ou non à une pathologie concomitante ou à des complications ».

Pour éviter que le virus se propage, la Haute autorité de santé a actualisé ses recommandations sur la vaccination. Ainsi, depuis le 2 septembre, les publics cibles sont : les travailleurs du sexe, les personnes aux partenaires sexuels multiples, les cas contacts et les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.