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Un vaccin ARN messager contre le cancer du poumon : Un remède « révolutionnaire » ?

Publié par Elodie Gros-Désir le 27 Août 2024 à 21:24

Les essais du vaccin contre le cancer du poumon seront menés sur 130 patients à travers le monde.

Cancer du poumon : un vaccin en test

L’alternative à la chimiothérapie

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Le cancer, quelle plaie ! Identifiée depuis plusieurs années, la maladie se soigne difficilement quand elle est détectée à un stade avancé. Et même ceux qui réussissent à s’en sortir traversent des périodes compliquées. Notamment quand ils passent par la chimiothérapie qui, en plus de détruire les cellules malades, s’attaque aux cellules saines. Ce qui ne manque pas d’inquiéter ceux qui doivent y avoir recours. Cela, sans être assurés qu’ils seront finalement débarrassés de la maladie.

Point positif : la médecine ne cesse de progresser. Ainsi, un prototype de vaccin contre le cancer du poumon a été développé par l’entreprise BioNTech. Pour ce faire, elle a exploité la technologie de l’ARN messager, comme plusieurs vaccins contre le covid.

Et contrairement aux chimiothérapies, difficiles à supporter pour les patients, il est conçu pour minimiser les dégâts causés aux cellules saines. Un élément qui risque de faire mouche auprès des médecins et leurs patients.

130 patients participent à l’essai dans sept pays

Les tests seront menés sur 130 patients atteint du cancer du poumon à petites cellules — soit le plus répandu, avec 85 à 90 % des cas. Le vaccin sera injecté à des stades différents de la maladie, du plus précoce au plus avancé. Les 34 sites de recherches concernés par cet essai se situeront : aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Turquie, en Espagne, en Pologne et en Hongrie.

Interrogée à ce sujet, Cally Palmer, la directrice nationale de la lutte contre le cancer du sein, qualifie l’essai de « révolutionnaire ». « Un diagnostic de cancer est très inquiétant, mais l’accès à des essais révolutionnaires — ainsi qu’à d’autres innovations permettant de diagnostiquer et de traiter les cancers plus tôt – donnent de l’espoir« , estime-t-elle.

« Nous espérons voir des milliers de patients supplémentaires participer à des essais au cours des prochaines années », ajoute-t-elle.