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France : L’Insee dévoile un taux de mortalité différent selon les régions !

Publié par Andri R le 18 Déc 2025 à 10:08

Les inégalités sociales ne cessent de se creuser. Mais l’étude venant de l’Insee révèle qu’un autre tunnel, plus discret, traverse la France : celui des inégalités géographiques. Derrière les chiffres de l’espérance de vie, c’est tout un paysage de disparités régionales qui apparaît. L’Insee, en analysant la mortalité entre 2020 et 2024, met en lumière des écarts qui ne cessent de s’élargir.

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Mortalité : l’espérance de vie dépend du territoire

L’étude de l’Insee révèle un véritable fossé en matière d’inégalités entre les régions françaises. Et cette galerie ne cesse de s’allonger au fil des années. Les écarts d’espérance de vie varient fortement selon le lieu de résidence. Pourtant, les personnes comparées ont le même âge, le même sexe et le même niveau de vie.

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L’Insee a pris le Centre-Val de Loire comme région de référence. Il s’avère que les Pays de la Loire et l’Occitanie affichent un risque de mortalité de 8 % plus bas. La Nouvelle‑Aquitaine suit juste derrière avec un écart de 7 %. Ces régions profitent d’un environnement plus sain et d’habitudes de vie différentes. Cela crée un avantage statistique très net.

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À l’inverse, d’autres territoires restent coincés dans une situation défavorable. La région des Hauts‑de‑France présente un taux de mortalité 17 % plus élevé. Le Grand Est et la Normandie dépassent aussi la moyenne nationale. L’Insee évoque des facteurs culturels, environnementaux et comportementaux. Ce mélange explique pourquoi ce fossé régional persiste encore aujourd’hui.

L’écart hommes‑femmes et riches‑pauvres

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L’Insee met en lumière un écart social impressionnant entre les catégories modestes et aisées. Parmi « les 5 % les plus modestes », les hommes vivent en moyenne jusqu’à 72 ans. À l’inverse, « les 5 % des hommes les plus aisés » atteignent 85 ans. Cet écart dans le taux de mortalité montre à quel point le niveau de vie influence la santé.

Chez les femmes, le constat reste tout aussi marqué. Les « 5 % les plus modestes » peuvent espérer vivre « jusqu’à 80,1 ans ». Les plus aisées, elles, montent à « 88,7 ans » en moyenne. L’écart total atteint alors 17 ans entre les extrêmes. Cette différence révèle un fossé social qui ne cesse de se creuser !

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Selon l’Insee, plusieurs facteurs expliquent ce tunnel social. Il évoque « l’impact du niveau de vie sur la santé », mais aussi les risques professionnels. Les comportements à risque comme « tabac » ou « alcool » jouent également un rôle important. Ces éléments se combinent avec les disparités géographiques déjà observées.

Le taux de mortalité selon le niveau de vie !

L’Insee montre que la mortalité varie fortement selon les régions, même quand les niveaux de vie sont mélangés. Et dans ce tunnel national d’inégalités, l’Île‑de‑France se distingue nettement. Les Franciliens affichent une mortalité « 7 % inférieure » à celle du Centre‑Val de Loire. Ce résultat s’explique surtout par un pouvoir d’achat plus élevé.

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À l’inverse, certaines régions ont un taux de mortalité assez élevé. Celle des Hauts‑de‑France plonge encore plus bas dans le classement national. Leur mortalité atteint « 21 % de plus » que la région de référence. Ce chiffre s’explique par un niveau de vie moyen plus faible. Et cette réalité renforce les inégalités déjà observées par l’Insee.

Ce constat sur la mortalité révèle donc une France profondément contrastée. Les écarts sociaux et géographiques se superposent et s’amplifient. Les régions les plus fragiles cumulent les désavantages économiques et sanitaires. L’Insee insiste sur l’importance de ces facteurs combinés.

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